Jeme sens plus Ă  mon aise lorsqu’on m’insulte que lorsqu’on me loue. Montherlant Henry de. citation. Tweet Share Share. Share. Je me sens plus Ă  mon aise lorsqu’on m’insulte que lorsqu’on me loue. Malatesta (1946) Citations de Henry de Montherlant Henry de Montherlant. Autres citations. Il y a trois mois que ce n’était qu’un voleur: c’est Ă  prĂ©sent un conquĂ©rant

Leslie Basham Dans la vie, on connaĂźt parfois des dĂ©ceptions. Mais est-ce que c’est forcĂ©ment parce qu’on a fait quelque chose de faux, ou de mal ? On va voir aujourd’hui que mĂȘme les personnes qui cheminent avec Dieu doivent faire face Ă  la dĂ©ception. Nancy DeMoss Wolgemuth Vous pouvez marcher avec Dieu et vivre dans l’obĂ©issance, et pourtant, ça ne vous empĂȘchera pas de connaĂźtre la dĂ©ception et l’insatisfaction. Leslie Bienvenue Ă  l’écoute de RĂ©veille Nos CƓurs. Nous commençons aujourd’hui une nouvelle sĂ©rie nommĂ©e Un portrait d’Élisabeth ». Nancy Si vous l’avez avec vous, je vous encourage Ă  prendre votre Bible ou Ă  suivre avec moi le texte sur une application. Et on va lire ensemble le premier chapitre de l’Évangile de Luc. Je vous encourage toujours Ă  suivre avec moi quand on lit les Écritures, pour autant que vous ne soyez pas au volant de votre voiture. Je vous y encourage parce que c’est la Parole inspirĂ©e par Dieu. C’est la Parole de Dieu qui nous parle, qui nous change et qui nous transforme. Aujourd’hui, on va s’immerger dans le premier chapitre de l’Évangile de Luc. Et j’aimerais que vous puissiez en faire l’expĂ©rience par vous-mĂȘme, que vous laissiez l’Esprit de Dieu parler Ă  votre cƓur, tout comme il m’a parlĂ© Ă  moi Ă  travers ces textes. Alors j’aimerais prier avec vous Seigneur ! Ouvre nos oreilles, ouvre nos yeux et ouvre notre cƓur ! Merci, parce que Ta parole est magnifique. Elle est merveilleuse. Elle est puissante. Qu’elle puisse se rĂ©pandre, prendre racine en nous et produire beaucoup de fruits pour Ta gloire durant ce podcast, aujourd’hui. Nous Te prions au nom de JĂ©sus, amen. Il y a certaines personnes qui ne lisent le premier chapitre de l’Évangile de Luc qu’au moment de NoĂ«l. Alors, pourquoi lire le chapitre un Ă  un autre moment de l’annĂ©e ? Tout simplement parce que c’est un passage clĂ©. Il reprĂ©sente en effet la transition entre l’époque de l’Ancien Testament et celle du Nouveau Testament, c’est-Ă -dire l’émergence de l’alliance de la grĂące. Il montre la lumiĂšre de la bonne nouvelle de l’Évangile qui se lĂšve sur un monde qui est en ruines. Il y a une femme qui joue un rĂŽle important dans cette histoire et on va justement parler d’elle dans les quatre Ă©pisodes de cette sĂ©rie de podcasts. Alors, je suis sĂ»re que vous pensez qu’il s’agit de Marie, la mĂšre de JĂ©sus. AprĂšs tout, c’est le personnage principal de cette histoire, n’est-ce pas ? Mais, j’aimerais vous parler d’une personne moins connue qui s’appelle Élisabeth. On trouve son histoire dans ce premier chapitre de Luc. En fait, c’est le seul passage des Écritures oĂč Élisabeth est mentionnĂ©e. Seulement lĂ . Aujourd’hui, on va Ă©tudier ensemble seulement le dĂ©but du chapitre, les versets 5 Ă  7, qui nous donnent des informations sur le contexte et la vie d’Élisabeth. Donc, on va lire ces trois versets, et les examiner ensuite phrase par phrase. Du temps d’HĂ©rode, roi de JudĂ©e, il y avait un sacrificateur, nommĂ© Zacharie, de la classe d’Abia ; sa femme Ă©tait d’entre les filles d’Aaron, et s’appelait Élisabeth. Tous deux Ă©taient justes devant Dieu, observant d’une maniĂšre irrĂ©prochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur. Ils n’avaient pas d’enfants, parce qu’Élisabeth Ă©tait stĂ©rile ; et ils Ă©taient l’un et l’autre avancĂ©s en Ăąge. » Je m’arrĂȘte lĂ . Avant de voir en dĂ©tail l’histoire d’Élisabeth, j’aimerais vous donner un petit peu de contexte. La premiĂšre phrase nous donne l’arriĂšre-plan historique et politique de cette histoire qui se dĂ©roule au temps de HĂ©rode, roi de Juda. Il s’agit d’HĂ©rode le Grand, qui a rĂ©gnĂ© de l’an 37 av. Ă  l’an 4 av. Et mĂȘme s’il s’appelait HĂ©rode le Grand, il n’avait rien de glorieux ! En fait, c’était un tyran. C’était un homme cruel. Il avait Ă©tĂ© choisi par Rome. C’était un peu un gouverneur fantoche, sans parler de sa santĂ© mentale qui laissait vraiment Ă  dĂ©sirer. Et l’histoire rapporte qu’il a eu 10 femmes et qu’il en a fait exĂ©cuter au moins une. Et quand son fils a conspirĂ© contre lui pour l’empoisonner, il s’est arrangĂ© pour le faire mettre Ă  mort. AprĂšs la naissance de JĂ©sus, c’est ce mĂȘme HĂ©rode qui a ordonnĂ© le massacre de tous les bĂ©bĂ©s, les petits garçons ĂągĂ©s de moins de deux ans, Ă  BethlĂ©em. Il a fait ça pour protĂ©ger son trĂŽne. Et il a souillĂ© le pays des juifs en construisant de magnifiques temples paĂŻens remplis d’idoles sur tout le territoire de Juda. Et ça a conduit Ă  des annĂ©es de peur, de haine, de dĂ©cadence et de corruption. Non seulement du cĂŽtĂ© du gouvernement romain, mais aussi parmi le peuple juif. La religion, et il suffit de voir le comportement des prĂȘtres dans les Évangiles, Ă©tait devenue une mascarade. Un grand nombre de prĂȘtres juifs Ă©taient eux-mĂȘmes corrompus ! Ils Ă©taient contrĂŽlĂ©s et manipulĂ©s par Rome. On pourrait dire que les tĂ©nĂšbres rĂ©gnaient depuis longtemps dans le monde et surtout pour le peuple de Dieu. Mais l’Éternel s’apprĂȘte Ă  faire resplendir Sa lumiĂšre dans le monde la lumiĂšre de Christ, la lumiĂšre de l’Évangile ! C’est pour un temps comme celui-ci » que Dieu a suscitĂ© des serviteurs particuliers. Et Élisabeth en faisait partie. Au verset 5, on a quelques informations sur sa vie et sur sa famille du temps d’HĂ©rode, roi de JudĂ©e, il y avait un sacrificateur, nommĂ© Zacharie, de la classe d’Abia ; sa femme Ă©tait d’entre les filles d’Aaron, et s’appelait Élisabeth. » Vous vous souvenez qu’Aaron Ă©tait le premier souverain sacrificateur du peuple d’IsraĂ«l. Et la femme de Zacharie s’appelait Élisabeth. » Élisabeth et Zacharie, son mari, reprĂ©sentaient les rares croyants fidĂšles du peuple de Dieu. Ils Ă©taient trĂšs diffĂ©rents du reste de la population de cette Ă©poque. Zacharie Ă©tait sacrificateur. Zacharie signifie Dieu se rappelle ». Et ce nom est vraiment incroyable Ă©tant donnĂ© le contexte de l’histoire ! Parce que, entre la fin de l’Ancien Testament et le dĂ©but du Nouveau, il y a eu 400 ans de silence. 400 ans durant lesquels Dieu n’a pas parlĂ© ! En tout cas, il n’y a aucun texte de cela. Alors, le peuple de Dieu aurait facilement pu se dire Dieu a oubliĂ©. Il nous a oubliĂ©s ! Il a oubliĂ© Ses promesses ! » Pourtant, ce n’était pas vrai. Dieu n’avait pas oubliĂ©. Dieu se souvient toujours. Seulement, Il n’a pas la mĂȘme notion du temps que nous. Et rien ici-bas, rien sur cette terre, ne peut contrer Ses plans Ă©ternels. Pensez-y un instant, avant mĂȘme la venue du Christ sur cette terre, avant mĂȘme le dĂ©but de cette histoire que nous sommes sur le point de lire, les parents de Zacharie avaient appelĂ© leur fils Dieu se rappelle ». Dieu se souvient ! Pourtant, ses parents vivaient justement Ă  cette pĂ©riode sombre, cette Ă©poque oĂč Dieu avait l’air de les avoir oubliĂ©s. Ils ne pouvaient pas savoir ce que Dieu se prĂ©parait Ă  faire, et pourtant, ils avaient appelĂ© leur fils Zacharie Dieu se souvient. Et de son cĂŽtĂ©, la femme de Zacharie s’appelait Élisabeth. Élisabeth c’est la version grecque d’un prĂ©nom hĂ©breu de l’époque de l’Ancien Testament Elisheba. » C’est le nom de la femme d’Aaron, le premier souverain sacrificateur, l’ancĂȘtre de Zacharie et de l’Élisabeth de notre histoire. Elle s’appelait donc Elisheba c’est le nom hĂ©breux, qui veut dire le serment de Dieu, la promesse de Dieu », ou encore suivant les traductions Mon Dieu a jurĂ© ». Les parents d’Élisabeth avaient bien conscience de la fidĂ©litĂ© de Dieu, leur fille en est la preuve, la parole de Dieu est puissante, elle est digne de confiance. Dieu n’oublie pas Ses promesses. Et les parents d’Élisabeth ont montrĂ© leur confiance en Lui en appelant leur fille Élisabeth. VoilĂ , nous avons donc Élisabeth, issue d’une longue lignĂ©e de prĂȘtres qui remonte jusqu’à Aaron, et qui est mariĂ©e Ă  un homme Ă©galement issu d’une grande famille de prĂȘtres. Et tous les deux, tant le mari que la femme, avaient grandi dans la connaissance de la Parole de Dieu et de Ses promesses. Et leurs prĂ©noms mĂȘmes leur rappelaient cela. Le verset 6 nous donne une description Ă©tonnante de leur parcours spirituel Tous deux Ă©taient justes devant Dieu, observant d’une maniĂšre irrĂ©prochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur ». On lit donc qu’ils Ă©taient tous les deux justes devant Dieu. Or, il n’y a qu’une façon d’ĂȘtre juste devant Dieu, c’est par la foi. C’est pas du tout par leur propre justice. C’est la justice que Dieu leur avait accordĂ©e, parce que tous les deux croyaient fermement en Sa Parole et leur cƓur Ă©tait bien disposĂ© envers Lui. Leur mode de vie, leurs habitudes quotidiennes, Ă©taient la preuve mĂȘme de leur foi et de leur justice. Le verset dit qu’ils observaient tous les commandements », c’est-Ă -dire la loi morale de Dieu, et qu’ils respectaient toutes Ses ordonnances », c’est Ă  dire les lois cĂ©rĂ©monielles, et on en trouve beaucoup dans l’Ancien Testament ! La Parole de Dieu rĂ©gissait tous les aspects de leur vie, les petites choses comme les grandes
 bref, tout. Ils prenaient tout cela trĂšs au sĂ©rieux, mais c’est surtout Dieu qu’ils prenaient au sĂ©rieux. Zacharie et Élisabeth Ă©taient sur la mĂȘme longueur d’onde. Et vous savez, il n’y a pas de mariage plus heureux que quand les deux conjoints respectent et honorent l’Éternel Dieu, quand ils l’adorent et qu’ils marchent dans Ses voies avec confiance ! Ce n’est peut-ĂȘtre pas votre cas. Si vous ĂȘtes mariĂ©e, il se peut que votre mari ou si vous ĂȘtes un homme, votre femme ne partage pas ces valeurs. Ça ne veut pas dire que vous ĂȘtes contraint de les abandonner, vous pouvez trĂšs bien marcher seul dans les voies de Dieu. Mais c’est tellement bon quand le mari et la femme sont sur la mĂȘme longueur d’onde ! Zacharie et Élisabeth Ă©taient tous les deux justes devant Dieu. Et moi, ça me plaĂźt beaucoup, que Zacharie ne soit pas le seul Ă  ĂȘtre dĂ©crit de cette maniĂšre-lĂ , mais que ce soit aussi le cas d’Élisabeth. Elle avait sa propre relation avec Dieu. Elle ne se contentait pas de suivre son mari
 elle ne se reposait pas sur sa spiritualitĂ© Ă  lui. AprĂšs tout, c’est lui le prĂȘtre. C’est lui qui est le responsable spirituel ici. Moi, je vais juste vivre ma vie comme je le veux
 » Non, elle aussi Ă©tait juste et elle marchait fidĂšlement dans tous les commandements du Seigneur. Pour ce couple, le service pour Dieu, le ministĂšre, ce n’était pas simplement un travail, c’était un vĂ©ritable mode de vie. Ils Ă©taient intĂšgres et ils vivaient concrĂštement selon les valeurs qui leur Ă©taient chĂšres. Et du fait de leur obĂ©issance, Élisabeth et son mari se trouvaient donc dans une position qu’on pourrait qualifier de propice Ă  recevoir la bĂ©nĂ©diction divine. Pourtant, quand on arrive au verset 7, on remarque que la justice d’Élisabeth, son obĂ©issance et sa fidĂ©litĂ© ne lui ont pas Ă©pargnĂ© les dĂ©ceptions, les problĂšmes et les blessures. Sa vie n’était pas un petit cocon oĂč tout allait bien et oĂč les blessures n’existaient pas. On peut voir que ce couple avait des dĂ©sirs qui n’avaient pas Ă©tĂ© comblĂ©s. Il y avait un mais
 ». Ils Ă©taient justes. Ils Ă©taient issus d’une longue lignĂ©e de prĂȘtres. Ils marchaient fidĂšlement dans tous les commandements et dans toutes les ordonnances du Seigneur. Mais ils n’avaient pas d’enfants, parce qu’Élisabeth Ă©tait stĂ©rile ; et ils Ă©taient l’un et l’autre avancĂ©s en Ăąge. » C’est ce qu’on lit au verset 7. Cette phrase avait de quoi dĂ©sespĂ©rer, surtout pour une femme qui vivait Ă  cette Ă©poque-lĂ . Ça reprĂ©sentait de longues annĂ©es d’attente, d’espoir diffĂ©rĂ© et de dĂ©ception, mois aprĂšs mois, annĂ©e aprĂšs annĂ©e, dĂ©cennie aprĂšs dĂ©cennie ! Au verset 13, on n’y est pas encore arrivĂ©s, on verra qu’ils avaient priĂ©, Élisabeth et Zacharie. Ils avaient fait savoir au Seigneur ce qu’ils voulaient, ce qu’ils dĂ©siraient. Mais leur situation n’avait pas changĂ©. Et pour couronner le tout, ils Ă©taient tous les deux avancĂ©s en Ăąge ! Vous remarquerez que c’est mentionnĂ© trois fois dans ce chapitre. Ils Ă©taient vieux ! C’est bien ce que ça veut dire. Ils Ă©taient vieux et ils avaient dĂ©passĂ© l’ñge d’avoir des enfants. Élisabeth Ă©tait stĂ©rile ». Ce mot vient d’un mot hĂ©breu, steira », qui ressemble beaucoup au mot français terre ». Steira » peut dĂ©signer la terre
 une terre infertile, dĂ©sertique, aride. Et ça veut dire aussi incapable de produire des fruits, improductif, incapable de produire une descendance. Certaines de ces descriptions traduisent peut-ĂȘtre ce que vous ressentez en ce moment de votre vie improductive, stĂ©rile, morne, et sans vie. Ça peut s’appliquer lorsqu’on ne peut pas avoir d’enfants, mais Ă©galement dans de nombreux autres domaines. Peut-ĂȘtre que vous sentez-vous stĂ©rile dans vos relations avec les autres. Peut-ĂȘtre que vous avez une santĂ© qui vous limite, et vous ne pouvez pas servir le Seigneur comme vous l’aimeriez. Vous savez, rĂ©cemment j’ai rencontrĂ© plusieurs femmes atteintes de la maladie de Lyme, une maladie qui leur impose pas mal de contraintes et de limitations au quotidien. Peut-ĂȘtre que vous vous sentez infructueuses sur le plan financier et que votre budget est tellement serrĂ© que vous avez du mal Ă  joindre les deux bouts. Peut-ĂȘtre que vous combattez le dĂ©couragement ou la dĂ©pression et que vous vous sentez vides Ă  l’intĂ©rieur. Peut-ĂȘtre que votre passĂ© vous a laissĂ©e stĂ©rile », et vous ressentez de la culpabilitĂ© ou de la honte et vous pensez que vous ne pourrez pas vraiment servir Dieu. Ou vous n’avez peut-ĂȘtre pas l’impression d’ĂȘtre productive parce qu’en ce moment, vous ĂȘtes dĂ©bordĂ©e avec des enfants en bas Ăąge, ou encore que vous vous occupez de vos parents ĂągĂ©s. J’ai des amies avec lesquelles j’ai travaillĂ©, on a Ă©tĂ© impliquĂ©es ensemble dans ce mouvement de rĂ©veil spirituel pendant des annĂ©es. Et puis ensuite, ces femmes ont dĂ» s’occuper de leur maman veuve, atteinte de la maladie d’Alzheimer, pendant plusieurs annĂ©es, des annĂ©es difficiles ! Et c’était pour elles une pĂ©riode infructueuse, stĂ©rile. Elles avaient eu par le passĂ© un ministĂšre florissant, et lĂ , elles se retrouvaient comme coincĂ©es, en tout cas d’un point de vue humain, Ă  devoir s’occuper de leur maman. Peut-ĂȘtre que vous sentez-vous infructueuse comme dans les situations que je viens de dĂ©crire, mais votre cas est peut-ĂȘtre encore complĂštement diffĂ©rent. Et alors que je mĂ©ditais sur ce passage de l’Évangile de Luc, j’ai pensĂ© aussi Ă  l’ordre donnĂ© par Dieu Ă  Adam et Ève dans le premier chapitre de la GenĂšse, au verset 27, quand il est dit Dieu crĂ©a l’homme et la femme. Il les bĂ©nit et Il leur dit Soyez fĂ©conds, multipliez, remplissez la terre. » Mais lĂ , dans l’histoire d’Élisabeth, on a une femme, et peut-ĂȘtre que vous vous identifiez Ă  elle, une femme qui ne pouvait mĂȘme pas rĂ©pondre Ă  cet appel divin. Et si, comme le dit la Bible, les enfants sont une bĂ©nĂ©diction du Ciel, alors pourquoi Dieu est-ce que Dieu l’empĂȘchait d’en profiter ? Aujourd’hui, il y a beaucoup de femmes choisissent de ne pas avoir d’enfants, mais du temps d’Élisabeth, ne pas en avoir c’était considĂ©rĂ© comme un chĂątiment divin, une punition pour un pĂ©chĂ© cachĂ©. C’était considĂ©rĂ© comme un reproche. Et on verra cela dans la suite du chapitre. C’était une honte, une stigmatisation sociale. C’était humiliant ! Et sans compter qu’Élisabeth et Zacharie n’auraient jamais d’hĂ©ritier, leur nom de leur famille allait donc se perdre. Avant eux, il y a eu d’autres couples qui avaient connu cette expĂ©rience, notamment dans l’Ancien Testament. Il y avait Abraham et Sarah, Anne et Elkana, Jacob et Rachel
 Toutes, des personnes dĂ©siraient avoir des enfants et honorer l’Éternel avec leur descendance, et pourtant, Dieu les a fait attendre bien longtemps avant de leur rĂ©pondre. On a lu ensemble que Élisabeth et son mari Ă©taient justes. Mais dans l’Ancien Testament, Dieu avait pourtant promis que les justes allaient prospĂ©rer. Alors Ă  cette Ă©poque, les enfants Ă©taient un bon moyen de montrer qu’une femme Ă©tait prospĂšre et fĂ©conde. Mais dans notre histoire, voilĂ  qu’Élisabeth est stĂ©rile et qu’elle est ĂągĂ©e. Est-ce que ça veut dire que Dieu n’a pas tenu Sa promesse ? Est-ce qu’Élisabeth allait Lui faire confiance alors qu’elle ne semblait pas du tout prospĂ©rer et porter des fruits comme elle le dĂ©sirait ? Et en plus de ça, Dieu avait promis qu’un jour, une femme allait enfanter le Messie qui allait racheter le peuple de ses pĂ©chĂ©s. Alors les femmes juives, du moins les fidĂšles croyantes, espĂ©raient toutes ĂȘtre l’heureuse Ă©lue. Mais la pauvre Élisabeth ne pourrait jamais ĂȘtre choisie, elle le savait bien. Elle n’avait aucun espoir que la situation s’amĂ©liore un jour. Elle savait bien que son mari et elle n’auraient pas d’enfant. Alors elle aurait trĂšs bien pu se sentir mise de cĂŽtĂ© par Dieu et vouloir obtenir des explications de Sa part. Mais tout cela n’a aucunement Ă©branlĂ© sa foi et sa confiance en Lui. Elle a continuĂ© Ă  Lui obĂ©ir, parce qu’elle ne Le servait pas par intĂ©rĂȘt, mais elle le servait parce qu’Il est Dieu et qu’Il est digne de notre confiance et de notre adoration. Ce qu’Élisabeth ne savait pas Ă  l’époque, c’est que si Dieu lui avait refusĂ© un enfant jusque-lĂ , c’est qu’Il avait une bonne raison. En effet, Il voulait montrer que cette naissance avait quelque chose d’extraordinaire, mais il fallait attendre le bon moment. AprĂšs avoir perdu tout espoir d’avoir un jour un enfant, Élisabeth va dĂ©couvrir que Dieu allait lui en accorder un pour montrer que cette naissance Ă©tait vraiment extraordinaire. Écoutez-bien. Vous pouvez marcher avec Dieu et vivre dans l’obĂ©issance et pourtant, ça ne vous empĂȘchera pas de connaĂźtre la dĂ©ception et l’insatisfaction. La Bible dit qu’Élisabeth Ă©tait juste, mais qu’elle Ă©tait stĂ©rile. Elle marchait fidĂšlement dans tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur, mais elle Ă©tait stĂ©rile. Vous pouvez trĂšs bien ĂȘtre juste
 et ne pas avoir d’enfant. Vous pouvez trĂšs bien ĂȘtre juste
 et rester cĂ©libataire. Vous pouvez trĂšs bien ĂȘtre juste devant Dieu
 et perdre votre emploi. Vous pouvez trĂšs bien ĂȘtre juste devant Dieu
 et avoir une maladie incurable. Vous pouvez trĂšs bien ĂȘtre juste devant Dieu, obĂ©ir Ă  ses ordonnances 
 et avoir un fils, une fille ou l’un ou l’autre de vos petits-enfants, qui est loin de Dieu. Vous pouvez trĂšs bien ĂȘtre juste devant Dieu
 et avoir un conjoint qui ne partage pas votre foi en Lui. Vous pouvez trĂšs bien ĂȘtre juste devant Dieu
 et devoir faire face Ă  des situations difficiles et douloureuses. Il y a quelques annĂ©es, j’ai eu l’occasion d’assister Ă  une commĂ©moration avec Robert, mon mari. L’homme Ă  qui on rendait hommage ce jour-lĂ , avait habitĂ© avec sa famille dans notre rĂ©gion pendant longtemps. Je le connaissais assez bien. On avait un contact professionnel et on avait fait des affaires ensemble. C’était quelqu’un qui Ă©tait bien connu pour son amour pour Dieu et pour son engagement Ă  Son service. Il s’appelait Charles Wesco et avec sa femme StĂ©phanie, ils Ă©taient mariĂ©s depuis 14 ans. Dieu les avait bĂ©nis en leur donnant 8 enfants. Et ils avaient une entreprise dans la rĂ©gion. Et je me souviens trĂšs bien quand Charles m’avait dit quelques annĂ©es auparavant Je crois que le Seigneur me pousse Ă  quitter notre entreprise et Ă  partir comme missionnaires en Afrique, au Cameroun ». Et, en famille ils ont passĂ© prĂšs de deux ans, je crois, tous les dix, Ă  parcourir le pays dans un petit camping-car. Ils voyageaient pour expliquer ce que Dieu leur avait mis Ă  cƓur et ils levaient des fonds pour pouvoir partir comme missionnaires lĂ -bas. Dieu a rĂ©pondu Ă  leurs priĂšres. Ils Ă©taient prĂȘts. Le jour du dĂ©part est arrivĂ© et leur Ă©glise et leurs familles leur ont dit au revoir. Ils Ă©taient tous les deux issus de grandes familles de pasteurs. Ils me rappelaient un petit peu Zacharie et Élisabeth, sauf que dans leur cas, ils avaient huit jeunes enfants. Ils ont donc bouclĂ© leurs valises et ils ont pris l’avion pour le Cameroun. Et Ă  peine douze jours depuis leur arrivĂ©e, Charles s’est fait tuer dans un Ă©change de tirs entre la police et les forces rebelles des insurgĂ©s. Pour autant que je sache, il n’était pas directement visĂ© par l’attaque. Ce jour-lĂ , il Ă©tait accompagnĂ© de sa femme et d’un de leurs enfants qui se trouvaient aussi dans la voiture. Et ce n’est que le lendemain que StĂ©phanie a pu quitter ce lieu et aller prĂ©venir les sept autres enfants de ce qui Ă©tait arrivĂ©. Ensuite elle et sa famille ont eu seulement trois heures pour faire leurs valises avant de quitter le pays et de rentrer aux États-Unis. Tout cela seulement douze jours aprĂšs leur arrivĂ©e au Cameroun oĂč ils pensaient passer le reste de leur vie. Alors, nous avons donc participĂ© Ă  cette cĂ©rĂ©monie de commĂ©moration. Leur Ă©glise n’était pas assez grande pour cet Ă©vĂšnement, parce qu’il y avait des centaines et des centaines de personnes qui voulaient venir lui rendre hommage. Donc ils ont dĂ» choisir une Ă©glise plus grande. Et lors de cette cĂ©rĂ©monie, toute la famille a honorĂ© le Christ, mĂȘme StĂ©phanie, cette jeune veuve trentenaire avec 8 enfants
 Et dans les messages qu’elle a postĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux, c’est incroyable comme StĂ©phanie a pu rendre gloire Ă  Dieu malgrĂ© ces terribles circonstances. Et lors de la cĂ©rĂ©monie, elle n’a pas souhaitĂ© prendre la parole, c’est un des officiants qui a lu le texte qu’elle avait prĂ©parĂ©. Et je suis retournĂ© voir la vidĂ©o de la cĂ©rĂ©monie pour transcrire le texte, parce que j’avais envie de le partager avec vous aujourd’hui. StĂ©phanie a commencĂ© en citant les paroles d’un cantique que vous connaissez peut-ĂȘtre Mon Sauveur me conduit sur le chemin De quoi pourrais-je avoir besoin ? Pourrais-je douter de Sa sollicitude Lui qui toute ma vie a Ă©tĂ© mon Guide ? Ô paix Ă©ternelle, ĂŽ rĂ©confort divin ! Mes soupirs ne sont jamais vains ! Peu importe ce qui m’arrivera JĂ©sus sous Son aile me prendra. »* Et ensuite StĂ©phanie a Ă©crit Je suis tellement reconnaissante pour les quatorze ans de mariage que le Seigneur m’a donnĂ©s avec Charles. Je garderai toujours au fond de mon cƓur les prĂ©cieux souvenirs de quand on servait le Seigneur ensemble, quand on Ă©levait nos enfants, quand on priait et qu’on s’aimait tendrement. Charles aimait ses enfants, il m’aimait aussi, mais le Seigneur avait la premiĂšre place dans son cƓur ! Ces douze jours que le Seigneur nous a donnĂ©s au Cameroun resteront dans le cƓur de toute la famille. L’amour qu’Il nous a donnĂ© pour les Camerounais reste inchangĂ©. On a Ă©tĂ© obligĂ©s de partir, mais ça nous a brisĂ© le cƓur. Par la grĂące divine, parce que Dieu vit en nous, mais surtout par Sa force, notre famille continuera de servir le Dieu que notre mari et pĂšre aimait de tout son cƓur. Et nous dĂ©sirons que JĂ©sus-Christ soit Ă©levĂ© et glorifiĂ© aujourd’hui et pour toujours. Que JĂ©sus, l’Agneau qui a Ă©tĂ© immolĂ©, reçoive la rĂ©compense de Ses souffrances. » Cette perspective sur ces Ă©vĂšnements est formidable. Elle est incroyable. Alors mĂȘme si Zacharie et Élisabeth n’avaient pas obtenu le dĂ©sir de leur cƓur, mĂȘme s’ils n’avaient pas reçu de rĂ©ponse Ă  leurs priĂšres, ils avaient confiance en Dieu. Ils avaient confiance en Son plan Ă©ternel, Ă©tabli depuis la fondation du monde, un plan qui est bon. MĂȘme quand les souffrances de la vie et la honte de la stĂ©rilitĂ© les frappaient, ils voulaient rester justes, irrĂ©prochables et fidĂšles. Et ils continuaient Ă  servir Dieu mĂȘme si leurs dĂ©sirs n’étaient pas exaucĂ©s. On ne peut jamais savoir ce que Dieu souhaite faire avec nous aujourd’hui, oĂč Il veut nous conduire, ni comment Il aimerait nous guider. On ne peut pas anticiper comment Il va rĂ©pondre Ă  nos besoins ou si Il va rĂ©soudre nos problĂšmes
 du moins de notre vivant. La question Ă  se poser c’est Est-ce qu’on va ĂȘtre des personnes obĂ©issantes ? Est-ce qu’on va marcher dans les voies de Dieu, mĂȘme si la vie ne se dĂ©roule pas comme prĂ©vu ? MĂȘme quand nos plans sont contrariĂ©s ? Est-ce qu’on va continuer Ă  Le servir ? MĂȘme si on ne peut pas voir le moindre signe d’une rĂ©ponse Ă  nos espoirs les plus chers ? J’aimerais qu’on prie ensemble maintenant Dieu Éternel, j’aimerais dire, j’aimerais reconnaĂźtre que Tu es digne de notre confiance. Nous voulons marcher dans Tes voies et dans Ta justice. On veut obĂ©ir Ă  Tes commandements, mĂȘme quand on traverse des lieux arides, quand il semble qu’on n’a aucune rĂ©ponse Ă  nos espoirs, Ă  nos dĂ©sirs. Nous Te faisons confiance, parce que nous savons que Tu es Dieu et nous voulons continuer Ă  T’adorer malgrĂ© les circonstances, quelles que soient nos situations. Nous Te prions au nom de JĂ©sus, amen. Leslie Vous venez d’écouter le premier podcast de la sĂ©rie Un portrait d’Élisabeth ». Si vous dĂ©sirez lire toute l’histoire de cette femme de la Bible, vous la trouverez dans le premier chapitre de l’Évangile de Luc. C’est trĂšs facile de perdre espoir quand on ne trouve pas de rĂ©ponse Ă  nos questions ou quand nos rĂȘves sont balayĂ©s comme d’un revers de la main. La prochaine fois, nous verrons que, dans ces situations, c’est important d’avoir une vue d’ensemble. On se retrouve donc bientĂŽt pour un nouvel Ă©pisode. Et merci de nous avoir Ă©coutĂ©s. Tous les extraits de la Bible sont tirĂ©s de la version Segond 21 sauf spĂ©cifiĂ© dans le texte. RĂ©veille Nos CƓurs est le ministĂšre francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth. Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann. Quelle que soit la saison de votre vie, RĂ©veille Nos Coeurs vous encourage Ă  trouver la libertĂ©, la plĂ©nitude, et Ă  porter du fruit en Christ ! Pour des raisons de confort de langage et de lecture, ces transcriptions peuvent prĂ©senter des diffĂ©rences mineures entre ce qui est Ă©crit et ce qui est parlĂ©. CatĂ©gories Souffrances & Ă©preuves. Femmes de la Bible ROH Podcast series A Portrait of Elizabeth *Traduction libre de All the Way My Savior Leads Me » par Fanny Crosby Jeme levai plein de rage, et lui lançai dans les jambes un coup de pied si rude qu'il en poussa un cri. Il court en clochant Ă  la porte de sa chambre, la ferme Ă  double tour et revient sur moi. Je me retranche derriĂšre son lit, il m'allonge Ă  travers le lit des coups de fĂ©rule. Je m'entortille dans la couverture, et, m'animant au combat ACTE TROISIÈMELE VIEILLARD LE CHÂTEAU DE SILVADans les montagnes d’Aragon. La galerie des portraits de famille de Silva ; grande salle, dont ces portraits entourĂ©s de riches bordures, et surmontĂ©s de couronnes ducales et d’écussons dorĂ©s, font la dĂ©coration. Au fond une haute porte gothique. Entre chaque portrait une panoplie complĂšte, toutes ces armures de siĂšcles diffĂ©rents. SCÈNE PREMIÈRE DOÑA SOL, blanche et debout prĂšs d’une table, DON RUY GOMEZ DE SILVA, assis dans un grand fauteuil ducal en bois de chĂȘne. don ruy gomez. Enfin ! C’est aujourd’hui ! Dans une heure on sera Ma duchesse ! Plus d’oncle ! et l’on m’embrassera ! Mais, m’as-tu pardonnĂ© ? J’avais tort, je l’avoue. J’ai fait rougir ton front, j’ai fait pĂąlir ta joue J’ai soupçonnĂ© trop vite, et je n’aurais point dĂ» Te condamner ainsi sans avoir entendu. Que l’apparence a tort ! Injustes que nous sommes ! Certe, ils Ă©taient bien lĂ , les deux beaux jeunes hommes ! C’est Ă©gal. Je devais n’en pas croire mes yeux. Mais que veux-tu, ma pauvre enfant ? Quand on est vieux ! doña sol, immobile et grave. Vous reparlez toujours de cela, qui vous blĂąme ? don ruy gomez. Moi ! J’eus tort. Je devais savoir qu’avec ton Ăąme On n’a point de galants, quand on est doña Sol, Et qu’on a dans le cƓur de bon sang espagnol. doña sol. Certes, il est bon et pur, monseigneur ; et peut-ĂȘtre On le verra bientĂŽt. don ruy gomez, se levant et allant Ă  elle. Écoute, on n’est pas maĂźtre De soi-mĂȘme, amoureux comme je suis de toi, Et vieux. On est jaloux, on est mĂ©chant ! Pourquoi ? Parce que l’on est vieux. Parce que beautĂ©, grĂące, Jeunesse, dans autrui, tout fait peur, tout menace. Parce qu’on est jaloux des autres, et honteux De soi. DĂ©rision ! Que cet amour boiteux Qui nous remet au cƓur tant d’ivresse et de flamme, Ait oubliĂ© le corps en rajeunissant l’ñme ! Quand passe un jeune pĂątre, — oui, c’en est lĂ  ! — souvent, Tandis que nous allons, lui chantant, moi rĂȘvant, Lui, dans son prĂ© vert, moi dans mes noires allĂ©es, Souvent je dis tout bas Ô mes tours Ă©croulĂ©es, Mon vieux donjon ducal, que je vous donnerais ! Oh ! Que je donnerais mes blĂ©s et mes forĂȘts, Et les vastes troupeaux qui tondent mes collines, Mon vieux nom, mon vieux titre et toutes mes ruines ; Et tous mes vieux aĂŻeux qui bientĂŽt me verront, Pour sa chaumiĂšre neuve, et pour son jeune front ! — Car ses cheveux sont noirs ; car son Ɠil reluit comme Le tien. Tu peux le voir et dire ce jeune homme ! Et puis, penser Ă  moi qui suis vieux. — Je le sais ! Pourtant, j’ai nom Silva, mais ce n’est plus assez. Oui, je me dis cela. Vois Ă  quel point je t’aime ! Le tout, pour ĂȘtre jeune et beau comme toi-mĂȘme ! Mais Ă  quoi vais-je ici rĂȘver ? Moi, jeune et beau ! Qui te dois de si loin devancer au tombeau ! doña sol. Qui sait ? don ruy gomez. Mais, va, crois-moi, ces cavaliers frivoles N’ont pas d’amour si grand qu’il ne s’use en paroles. Qu’une fille aime et croie un de ces jouvenceaux, Elle en meurt ; il en rit. Tous ces jeunes oiseaux, À l’aile vive et peinte, au langoureux ramage, Ont un amour qui mue ainsi que leur plumage. Les vieux, dont l’ñge Ă©teint la voix et les couleurs, Ont l’aile plus fidĂšle, et, moins beaux, sont meilleurs. Nous aimons bien. Nos pas sont lourds ? Nos yeux arides ? Nos fronts ridĂ©s ? Au cƓur on n’a jamais de rides. HĂ©las ! Quand un vieillard aime, il faut l’épargner ; Le cƓur est toujours jeune et peut toujours saigner. Ah ! Je t’aime en Ă©poux, en pĂšre ! Et puis encore De cent autres façons, comme on aime l’aurore, Comme on aime les fleurs, comme on aime les cieux ! De te voir tous les jours, toi, ton pas gracieux, Ton front pur, le beau feu de ta douce prunelle, Je ris, et j’ai dans l’ñme une fĂȘte Ă©ternelle ! Doña Sol. HĂ©las ! don ruy gomez. Et puis, vois-tu ? Le monde trouve beau, Lorsqu’un homme s’éteint, et, lambeau par lambeau S’en va, lorsqu’il trĂ©buche au marbre de la tombe ; Qu’une femme, ange pur, innocente colombe, Veille sur lui, l’abrite, et daigne encor souffrir L’inutile vieillard qui n’est bon qu’à mourir. C’est une Ɠuvre sacrĂ©e, et qu’à bon droit on loue, Que ce suprĂȘme effort d’un cƓur qui se dĂ©voue, Qui console un mourant jusqu’à la fin du jour, Et, sans aimer peut-ĂȘtre, a des semblants d’amour ! Ah ! Tu seras pour moi cet ange au cƓur de femme, Qui, du pauvre vieillard rĂ©jouit encor l’ñme, Et de ses derniers ans lui porte la moitiĂ©, Fille par le respect et sƓur par la pitiĂ©. doña sol. Loin de me prĂ©cĂ©der, vous pourrez bien me suivre, Monseigneur ! Ce n’est pas une raison pour vivre Que d’ĂȘtre jeune. HĂ©las ! Je vous le dis, souvent Les vieillards sont tardifs, les jeunes vont devant, Et leurs yeux brusquement referment leur paupiĂšre, Comme un sĂ©pulcre ouvert dont retombe la pierre. don ruy gomez. Oh ! Les sombres discours ! Mais je vous gronderai, Enfant ! Un pareil jour est joyeux et sacrĂ©. Comment Ă  ce propos, quand l’heure nous appelle, N’ĂȘtes-vous pas encor prĂȘte pour la chapelle ? Mais, vite ! Habillez-vous. — Je compte les instants. La parure de noce ! doña sol. Il sera toujours ruy gomez. Non pas. Entre un page Que veut Iaquez ?le page. Monseigneur, Ă  la porte, Un homme, un pĂšlerin, un mendiant, n’importe, Est lĂ  qui vous demande asile. don ruy gomez. Quel qu’il soit, Le bonheur entre avec l’étranger qu’on reçoit, Qu’il vienne. — Du dehors a-t-on quelques nouvelles ? Que dit-on de ce chef de bandits infidĂšles Qui remplit nos forĂȘts de sa rĂ©bellion ? le page. C’en est fait d’Hernani ; c’en est fait du lion De la montagne. doña sol, Ă  part. Dieu !don ruy gomez, au page. Quoi ?le page. La troupe est dĂ©truite. Le roi, dit-on, s’est mis lui-mĂȘme Ă  leur poursuite. La tĂȘte d’Hernani vaut mille Ă©cus du roi, Pour l’instant ; mais on dit qu’il est mort. doña sol, Ă  part. Quoi ! Sans moi, Hernani ? don ruy gomez. GrĂące au ciel ! Il est mort, le rebelle ! On peut se rĂ©jouir maintenant, chĂšre belle ! Allez donc vous parer, mon amour, mon orgueil ! Aujourd’hui, double fĂȘte. doña sol, Ă  part. Oh ! Des habits de sort. don ruy gomez, au page. Fais-lui vite porter l’écrin que je lui donne. Il se rassied dans son fauteuil. Je veux la voir parĂ©e ainsi qu’une madone, Et, grĂące Ă  ses yeux noirs, et grĂące Ă  mon Ă©crin, Belle Ă  faire Ă  genoux tomber un pĂšlerin. A propos, et celui qui nous demande un gĂźte ? Dis-lui d’entrer, fais-lui mes excuses ; cours vite. Le page salue et sort. Laisser son hĂŽte attendre !
 ah ! C’est mal ! La porte du fond s’ouvre, Hernani paraĂźt dĂ©guisĂ© en pĂšlerin. Le duc se lĂšve. SCÈNE II DON RUY GOMEZ DE SILVA, HERNANI. Hernani s’arrĂȘte sur le seuil de la porte. Monseigneur, Paix et bonheur Ă  vous ! don ruy gomez, le saluant de la main. À toi paix et bonheur, Mon hĂŽte !... Hernani entre. Le duc se rassied. N’es-tu pas pĂšlerin ?hernani, s'inclinant. ruy gomez Sans doute Tu viens d’Armillas ? hernani Non, j’ai pris une autre route. On se battait par lĂ . don ruy gomez La troupe du banni, N’est-ce pas ? hernani Je ne sais. don ruy chef, le Hernani, Que devient-il ? Sais-tu ? hernani. Seigneur, quel est cet homme ?don ruy gomez. Tu ne le connais pas ? Tant pis ! La grosse somme Ne sera point pour toi. Vois-tu, ce Hernani, C’est un rebelle au roi, trop longtemps impuni Si tu vas Ă  Madrid, tu le pourras voir pendre. hernani. Je n’y vais pas. don ruy gomez. Sa tĂȘte est Ă  qui veut la Ă  part. Qu’on y vienne ! don ruy gomez. OĂč vas-tu, bon pĂšlerin ?hernani. Seigneur, Je vais Ă  Saragosse. don ruy gomez. Un vƓu fait en l’honneur D’un saint ? De Notre-Dame ? hernani. Oui, duc, de ruy gomez. Del Pilar ? hernani. Del Pilar. don ruy faut n’avoir point d’ñme Pour ne point acquitter les vƓux qu’on fait aux saints. Mais, le tien accompli, n’as-tu d’autres desseins ? Voir le pilier, c’est lĂ  tout ce que tu dĂ©sires ? hernani. Oui, je veux voir brĂ»ler les flambeaux et les cires, Voir Notre-Dame au fond du sombre corridor, Luire en sa chĂąsse ardente, avec sa chape d’or ; Et puis m’en retourner. don ruy gomez. Fort bien ! Ton nom, mon frĂšre ? Je suis Ruy De Silva. hernani, hĂ©sitant. Mon nom ?...don ruy gomez. Tu peux le taire Si tu veux. Nul n’a droit de le savoir ici. Viens-tu pas demander asile ? hernani. Oui, ruy gomez. Merci. Sois le bienvenu. Reste, ami ! Ne te fais faute De rien. Quant Ă  ton nom, tu te nommes mon hĂŽte. Qui que tu sois, c’est bien ! Et, sans ĂȘtre inquiet, J’accueillerais Satan, si Dieu me l’envoyait. La porte du fond s'ouvre Ă  deux battants. Entre doña Sol, en parure de mariĂ©e. DerriĂšre elle, pages, valets, et deux femmes portant sur un coussin de velours un coffret d'argent ciselĂ©, qu'elles vont dĂ©poser sur une table, et qui renferme un riche Ă©crin, couronne de duchesse, bracelets, colliers, perles et brillants, pĂȘle-mĂȘle. — Hernani, haletant et effarĂ©, considĂšre doña Sol avec des yeux ardents, sans Ă©couter le duc. ScĂšne III LES MÊMES, DOÑA SOL, PAGES, VALETS, FEMMES. Don Ruy Gomez, continuant. Voici ma Notre-Dame Ă  moi. L’avoir priĂ©e Te portera bonheur. Il va prĂ©senter la main Ă  doña Sol, toujours pĂąle et grave. Te portera belle mariĂ©e, Venez. — Quoi ! Pas d’anneau ! Pas de couronne encor ! Hernani, d'une voix tonnante. Qui veut gagner ici mille carolus d’or ? Tous se retournent Ă©tonnĂ©s. Il dĂ©chire sa robe de pĂšlerin, la foule aux pieds et en sort dans son costume de montagnard. Je suis Hernani ! Doña Sol, Ă  part, avec joie. Je suis Hernani !Ciel ! vivant ! Hernani, aux valets. Je suis Hernani ! Ciel ! vivant !Je suis cet homme Qu’on cherche. Au duc. Qu’on chercheVous vouliez savoir si je me nomme Perez ou Diego ? – Non ! Je me nomme Hernani. C’est un bien plus beau nom, c’est un nom de banni, C’est un nom de proscrit ! Vous voyez cette tĂȘte ? Elle vaut assez d’or pour payer votre fĂȘte ! Aux valets. Je vous la donne Ă  tous. Vous serez bien payĂ©s ! Prenez ! liez mes mains, liez mes pieds, liez ! Mais non, c’est inutile, une chaĂźne me lie Que je ne romprai point. Doña Sol, Ă  part. Que je ne romprai ! Don Ruy Gomez. Que je ne romprai point. Malheureuse !Folie ! Çà, mon hĂŽte est un fou ! Hernani. Çà, mon hĂŽte est un fou !Votre hĂŽte est un bandit. Doña Sol. Oh ! Ne l’écoutez pas. Hernani. Oh ! Ne l’écoutez dit ce que j’ai dit. Don Ruy Gomez. Mille carolus d’or ! monsieur, la somme est forte Et je ne suis pas sĂ»r de tous mes gens. Hernani. Et je ne suis pas sĂ»r de tous mes ? Tant mieux si dans le nombre il s'en trouve un qui veut. Aux valets Livrez-moi ! vendez-moi ! Don Ruy Gomez, s'efforçant de le faire taire. Livrez-moi ! vendez-moi !Taisez-vous donc ! on peut Vous prendre au mot. Hernani. Vous prendre au l'occasion est belle ! Je vous dis que je suis le proscrit, le rebelle, Hernani ! Don Ruy Gomez. Hernani !Taisez-vous ! Hernani. Hernani ! Taisez-vous !Hernani ! Doña Sol, d’une voix Ă©teinte, Ă  son oreille. Hernani ! Taisez-vous ! Hernani !Oh ! tais-toi ! Hernani., se dĂ©tournant Ă  demi vers doña Sol. On se marie ici ! Je veux en ĂȘtre, moi ! Mon Ă©pousĂ©e aussi m’attend. Au duc. Mon Ă©pousĂ©e aussi m’ est moins belle Que la vĂŽtre, seigneur, mais n’est pas moins fidĂšle. C'est la mort ! Aux valets. C'est la mort !Nul de vous ne fait un pas encor ? Doña Sol, bas. Par pitiĂ© ! Hernani., aux valets. Par pitiĂ© !Hernani ! mille carolus d’or ! Don Ruy Gomez. C’est le dĂ©mon ! Hernani., Ă  un jeune homme. C’est le toi ; tu gagneras la somme. Riche alors, de valet tu redeviendras homme. Aux valets qui restent immobiles. Vous aussi, vous tremblez ! Ai-je assez de malheur ! Don Ruy Gomez. FrĂšre, Ă  toucher ta tĂȘte ils risqueraient la leur. Fusses-tu Hernani, fusses-tu cent fois pire, Pour ta vie, au lieu d’or, offrĂźt-on un empire, Mon hĂŽte ! Je te dois protĂ©ger en ce lieu, MĂȘme contre le roi, car je te tiens de Dieu. S’il tombe un seul cheveu de ton front, que je meure ! A doña Sol. Ma niĂšce, vous serez ma femme dans une heure. Rentrez chez vous. Je vais faire armer le chĂąteau, J’en vais fermer la porte. Il sort. Les valets le suivent. Hernani, regardant avec dĂ©sespoir sa ceinture dĂ©garnie et dĂ©sarmĂ©e. J’en vais fermer la ! Pas mĂȘme un couteau ! Doña Sol, aprĂšs que le duc a disparu, fait quelques pas comme pour suivre ses femmes, puis s’arrĂȘte, et, dĂšs qu’elles sont sorties, revient vers Hernani avec anxiĂ©tĂ©. ScĂšne IV HERNANI, DOÑA SOL. Hernani considĂšre avec un regard froid et comme inattentif l’écrin nuptial placĂ© sur la table ; puis il hoche la tĂȘte, et ses yeux s’allument. Hernani. Je vous fais compliment ! Plus que je ne puis dire La parure me charme et m’enchante, et j’admire ! Il s'approche de l'Ă©crin. La bague est de bon goĂ»t, – la couronne me plaĂźt, – Le collier est d'un beau travail, – et le bracelet Est rare, – mais cent fois, cent fois moins que la femme Qui sous un front si pur cache ce cƓur infĂąme ! Examinant de nouveau le coffret. Et qu'avez-vous donnĂ© pour tout cela ? – Fort bien ! Un peu de votre amour ? mais, vraiment, c'est pour rien ! Grand Dieu ! trahir ainsi ! n'avoir pas honte, et vivre ! Examinant l'Ă©crin. Mais peut-ĂȘtre aprĂšs tout c'est perle fausse et cuivre Au lieu de l'or, verre et plomb, diamants dĂ©loyaux, Faux saphirs, faux bijoux, faux brillants, faux joyaux ! Ah ! s'il en est ainsi, comme cette parure, Ton cƓur est faux, duchesse, et tu n'es que dorure ! Il revient au coffret. – Mais non, non. tout est vrai, tout est bon, tout est beau Il n’oserait tromper, lui, qui touche au tombeau. Rien n'y manque. Il prend l’une aprĂšs l’autre toutes les piĂšces de l’écrin. Rien n’y manque !Colliers, brillants, pendants d’oreille, Couronne de duchesse, anneau d’or
 — A merveille ! Grand merci de l’amour sĂ»r, fidĂšle et profond ! Le prĂ©cieux Ă©crin ! Doña Sol. Elle va au coffret, y fouille et en tire un poignard. Le prĂ©cieux Ă©crin !Vous n’allez pas au fond ! – C’est le poignard, qu’avec l’aide de ma patronne Je pris au roi Carlos, lorsqu’il m’offrit un trĂŽne, Et que je refusai, pour vous qui m’outragez ! Hernani, tombant Ă  ses pieds. Oh ! laisse, qu’à genoux, dans tes yeux affligĂ©s J’efface tous ces pleurs amers et pleins de charmes, Et tu prendras aprĂšs tout mon sang pour tes larmes ! Doña Sol, attendrie. Hernani ! je vous aime et vous pardonne, et n’ai Que de l’amour pour vous. Hernani. Que de l’amour pour m’a pardonnĂ©, Et m’aime ! Qui pourra faire aussi que moi-mĂȘme, AprĂšs ce que j’ai dit, je me pardonne et m’aime ? Oh ! Je voudrais savoir, ange au ciel rĂ©servĂ©, OĂč vous avez marchĂ©, pour baiser le pavĂ© ! Doña Sol. Ami ! Hernani. Ami !Non ! je dois t’ĂȘtre odieux ! Mais, Ă©coute, Dis-moi je t’aime ! HĂ©las ! rassure un cƓur qui doute, Dis-le moi ! car souvent, avec ce peu de mots La bouche d’une femme a guĂ©ri bien des maux ! Doña Sol, absorbĂ©e et sans l'entendre. Croire que mon amour eĂ»t si peu de mĂ©moire ! Que jamais ils pourraient, tous ces hommes sans gloire, Jusqu’à d’autres amours, plus nobles Ă  leur grĂ©, Rapetisser un cƓur oĂč son nom est entrĂ© ! Hernani. HĂ©las ! J’ai blasphĂ©mĂ© ! Si j’étais Ă  ta place, Doña Sol, j’en aurais assez, je serais lasse De ce fou furieux, de ce sombre insensĂ© Qui ne sait caresser qu’aprĂšs qu’il a blessĂ© ! Je lui dirais Va-t-en ! Repousse-moi, repousse ! Et je te bĂ©nirai, car tu fus bonne et douce, Car tu m’as supportĂ© trop longtemps, car je suis Mauvais, je noircirais tes jours avec mes nuits, Car c’en est trop enfin, ton Ăąme est belle et haute Et pure, et si je suis mĂ©chant, est-ce ta faute ? Épouse le vieux duc ! Il est bon, noble, il a Par sa mĂšre Olmedo, par son pĂšre Alcala. Encore un coup, sois riche avec lui, sois heureuse ! Moi, sais-tu ce que peut cette main gĂ©nĂ©reuse T’offrir de magnifique ? une dot de douleurs. Tu pourras y choisir ou du sang ou des pleurs. L’exil, les fers, la mort, l’effroi qui m’environne, C’est lĂ  ton collier d’or, c’est ta belle couronne, Et jamais Ă  l’épouse un Ă©poux plein d’orgueil N’offrit plus riche Ă©crin de misĂšre et de deuil. Épouse le vieillard, te dis-je ; il te mĂ©rite ! Eh ! qui jamais croira que ma tĂȘte proscrite Aille avec ton front pur ? qui, nous voyant tous deux, Toi, calme et belle, moi, violent, hasardeux, Toi, paisible et croissant comme une fleur Ă  l’ombre, Moi, heurtĂ© dans l’orage Ă  des Ă©cueils sans nombre, Qui dira que nos sorts suivent la mĂȘme loi ? Non. Dieu qui fait tout bien ne te fit pas pour moi. Je n’ai nul droit d’en haut sur toi, je me rĂ©signe ! J’ai ton cƓur, c’est un vol ! je le rends au plus digne. Jamais Ă  nos amours le ciel n’a consenti. Si j’ai dit que c’était ton destin, j’ai menti ! D’ailleurs, vengeance, amour, adieu ! mon jour s’achĂšve. Je m’en vais, inutile, avec mon double rĂȘve, Honteux de n’avoir pu ni punir, ni charmer, Qu’on m’ait fait pour haĂŻr, moi qui n’ai su qu’aimer ! Pardonne-moi ! fuis-moi ! ce sont mes deux priĂšres ; Ne les rejette pas, car ce sont les derniĂšres ! Tu vis et je suis mort. Je ne vois pas pourquoi Tu te ferais murer dans ma tombe avec moi ! Doña Sol. Ingrat ! Hernani. Ingrat !Monts d’Aragon ! Galice ! Estramadoure ! – Oh ! je porte malheur Ă  tout ce qui m’entoure ! – J’ai pris vos meilleurs fils, pour mes droits, sans remords Je les ai fait combattre, et voilĂ  qu’ils sont morts ! C’étaient les plus vaillants de la vaillante Espagne. Ils sont morts ! ils sont tous tombĂ©s dans la montagne Tous sur le dos couchĂ©s, en justes, devant Dieu, Et s’ils ouvraient les yeux, ils verraient le ciel bleu ! VoilĂ  ce que je fais de tout ce qui m’épouse ! Est-ce une destinĂ©e Ă  te rendre jalouse ? Doña Sol, prends le duc, prends l’enfer, prends le roi ! C’est bien. Tout ce qui n’est pas moi vaut mieux que moi ! Je n’ai plus un ami qui de moi se souvienne, Tout me quitte, il est temps qu’à la fin ton tour vienne, Car je dois ĂȘtre seul. Fuis ma contagion. Ne te fais pas d’aimer une religion ! Oh ! par pitiĂ© pour toi, fuis ! – Tu me crois peut-ĂȘtre Un homme comme sont tous les autres, un ĂȘtre Intelligent, qui court droit au but qu’il rĂȘva. DĂ©trompe-toi. Je suis une force qui va ! Agent aveugle et sourd de mystĂšres funĂšbres ! Une Ăąme de malheur faite avec des tĂ©nĂšbres ! OĂč vais-je ? je ne sais. Mais je me sens poussĂ© D’un souffle impĂ©tueux, d’un destin insensĂ©. Je descends, je descends, et jamais ne m’arrĂȘte. Si parfois, haletant, j’ose tourner la tĂȘte, Une voix me dit Marche ! et l’abĂźme et profond, Et de flamme et de sang je le vois rouge au fond ! Cependant, Ă  l’entour de ma course farouche, Tout se brise, tout meurt. Malheur Ă  qui me touche ! Oh ! fuis ! dĂ©tourne-toi de mon chemin fatal. HĂ©las ! sans le vouloir, je te ferais du mal ! Doña Sol. Grand Dieu ! Hernani. Grand Dieu !C’est un dĂ©mon redoutable, te dis-je, Que le mien. Mon bonheur ! voilĂ  le seul prodige Qui lui soit impossible. Et toi, c’est le bonheur ! Tu n’es donc pas pour moi, cherche un autre seigneur, Va, si jamais le ciel Ă  mon sort qu’il renie Souriait
 n’y crois pas ! ce serait ironie ! Épouse le duc ! Doña Sol. Épouse le duc !Donc ce n’était pas assez ! Vous aviez dĂ©chirĂ© mon cƓur, vous le brisez ! Ah ! Vous ne m’aimez plus ! Hernani. Ah ! Vous ne m’aimez plus !Oh ! Mon cƓur et mon Ăąme, C’est toi ! L’ardent foyer d’oĂč me vient toute flamme, C’est toi ! Ne m’en veux pas de fuir, ĂȘtre adorĂ© ! Doña Sol. Je ne vous en veux pas, seulement j’en mourrai. Hernani. Mourir ! pour qui ? pour moi ? se peut-il que tu meures Pour si peu ? Doña Sol, laissant Ă©clater ses larmes. Pour si peu ?VoilĂ  tout. Elle tombe sur un fauteuil. Hernani, s’asseyant prĂšs d’elle. Pour si peu ? VoilĂ  ! tu pleures ! tu pleures ! Et c’est encor ma faute ! Et qui me punira ? Car tu pardonneras encor ! Qui te dira Ce que je souffre au moins, lorsqu’une larme noie La flamme de tes yeux, dont l’éclair est ma joie ! Oh ! Mes amis sont morts ! Oh ! Je suis insensĂ© ! Pardonne ! Je voudrais aimer, je ne le sai. HĂ©las ! J’aime pourtant d’une amour bien profonde ! – Ne pleure pas ! mourons plutĂŽt ! – Que n’ai-je un monde ? Je te le donnerais ! Je suis bien malheureux ! Doña Sol, se jetant Ă  son cou. Vous ĂȘtes mon lion, superbe et gĂ©nĂ©reux ! Je vous aime. Hernani. Je vous ! L’amour serait un bien suprĂȘme Si l’on pouvait mourir de trop aimer ! Doña Sol. Si l’on pouvait mourir de trop aimer !Je t’aime ! Monseigneur ! Je vous aime, et je suis toute Ă  vous. Hernani, laissant tomber sa tĂȘte sur son Ă©paule. Oh ! qu’un coup de poignard de toi me serait doux ! Doña Sol, suppliante. Ah ! Ne craignez-vous pas que Dieu ne vous punisse De parler de la sorte ? Hernani, toujours appuyĂ© sur son sein. De parler de la sorte ?Eh bien ! qu’il nous unisse ! Tu le veux. Qu’il en soit ainsi ! – J’ai rĂ©sistĂ©. Tous deux, dans les bras l’un de l’autre, se regardent avec extase, sans voir, sans entendre, et comme absorbĂ©s dans leurs regards. – Entre don Ruy Gomez par la porte du fond. Il regarde et s’arrĂȘte comme pĂ©trifiĂ© sur le seuil. ScĂšne V HERNANI, DOÑA SOL, DON RUY GOMEZ. Don Ruy Gomez, immobile et croisant les bras sur le seuil de la porte. VoilĂ  donc le paiement de l’hospitalitĂ© ! Doña Sol. Dieu ! le duc ! Tous deux se dĂ©tournent comme rĂ©veillĂ©s en sursaut. Don Ruy Gomez, toujours immobile. Dieu ! le duc !C'est donc lĂ  mon salaire, mon hĂŽte ? – Bon seigneur, va-t’en voir si ta muraille est haute, Si la porte est bien close et l’archer dans sa tour, De ton chĂąteau pour nous, fais et refais le tour, Cherche en ton arsenal une armure Ă  ta taille, Ressaie, Ă  soixante ans, ton harnais de bataille ! Voici la loyautĂ© dont nous paĂźrons ta foi ! Tu fais cela pour nous, et nous ceci pour toi. Saints du ciel ! J’ai vĂ©cu plus de soixante annĂ©es, J’ai vu bien des bandits aux Ăąmes effrĂ©nĂ©es, J’ai souvent, en tirant ma dague du fourreau Fait lever sur mes pas des gibiers de bourreau, J'ai vu des assassins, des monnayeurs, des traĂźtres, De faux valets Ă  table empoisonnant leurs maĂźtres, J'en ai vu qui mouraient sans croix et sans pater, J’ai vu Sforce, j’ai vu Borgia, je vois Luther, Mais je n’ai jamais vu perversitĂ© si haute Qui n’eĂ»t craint le tonnerre en trahissant son hĂŽte ! Ce n’est pas de mon temps. Si noire trahison PĂ©trifie un vieillard au seuil de sa maison, Et fait que le vieux maĂźtre, en attendant qu’il tombe, A l’air d’une statue Ă  mettre sur sa tombe. Maures et castillans ! Quel est cet homme-ci ? Il lĂšve les yeux et les promĂšne sur les portraits qui entourent la salle. O vous ! Tous les Silva qui m’écoutez ici, Pardon si devant vous, pardon si ma colĂšre Dit l’hospitalitĂ© mauvaise conseillĂšre ! Hernani, se levant. Duc
 Don Ruy Gomez. Duc
Tais-toi ! Il fait lentement trois pas dans la salle et promĂšne de nouveau ses regards sur les portraits des Silva. Duc
 Tais-toi !Morts sacrĂ©s ! aĂŻeux ! hommes de fer ! Qui voyez ce qui vient du ciel et de l'enfer, Dites moi, messeigneurs, dites, quel est cet homme ? Ce n'est pas Hernani, c'est Judas qu'on le nomme ! Oh ! tĂąchez de parler pour me dire son nom ! Croisant les bras. Avez-vous de vos jours vu rien de pareil ? Non ! Hernani. Seigneur duc
 Don Ruy Gomez, toujours aux portraits. Seigneur duc
Voyez-vous ? il veut parler, l'infĂąme ! Mais, mieux encor que moi, vous lisez dans son Ăąme. Oh ! ne l'Ă©coutez pas ! C'est un fourbe ! Il prĂ©voit Que mon bras va sans doute ensanglanter mon toit, Que peut-ĂȘtre mon cƓur couve dans ses tempĂȘtes Quelque vengeance, sƓur du festin des sept tĂȘtes, Il vous dira qu'il est proscrit, il vous dira Qu'on va dire Silva comme l'on dit Lara, Et puis qu'il est mon hĂŽte, et puis qu'il est votre hĂŽte
 Mes aĂŻeux, mes seigneurs, voyez, est-ce ma faute ? Jugez entre nous deux ! Hernani. Jugez entre nous deux !Ruy Gomez De Silva, Si jamais vers le ciel noble front s’éleva, Si jamais cƓur fut grand, si jamais Ăąme haute, C’est la vĂŽtre, seigneur ! c’est la tienne, ĂŽ mon hĂŽte ! Moi qui te parle ici, je suis coupable, et n’ai Rien Ă  dire, sinon que je suis bien damnĂ© ! Oui, j’ai voulu te prendre et t’enlever ta femme ; Oui, j’ai voulu souiller ton lit, oui, c’est infĂąme ! J’ai du sang. Tu feras trĂšs bien de le verser, D’essuyer ton Ă©pĂ©e, et de n’y plus penser. Doña Sol. Seigneur, ce n’est pas lui ! Ne frappez que moi-mĂȘme ! Hernani. Taisez-vous, doña Sol. Car cette heure est suprĂȘme. Cette heure m’appartient. Je n’ai plus qu’elle. Ainsi, Laissez-moi m’expliquer avec le duc ici. Duc, Crois aux derniers mots de ma bouche j’en jure, Je suis coupable, mais sois tranquille, — elle est pure ! C'est lĂ  tout. Moi coupable, elle pure ; ta foi Pour elle, un coup d'Ă©pĂ©e ou de poignard pour moi. VoilĂ . – Puis fais jeter le cadavre Ă  la porte Et laver le plancher, si tu veux, il n'importe ! Doña Sol. Ah ! moi seule ai tout fait. Car je l’aime. Don Ruy se dĂ©tourne Ă  ce mot en tressaillant et fixe sur doña Sol un regard terrible. Elle se jette Ă  ses genoux. Ah ! moi seule ai tout fait. Car je l’ pardon ! Je l’aime, monseigneur ! Don Ruy Gomez. Je l’aime, monseigneur !Vous l’aimez ! A Hernani. Je l’aime, monseigneur ! Vous l’aimez !Tremble donc. Bruit de trompettes au dehors. – Entre le page. Au page. Qu’est ce bruit ? Le Page. Qu’est ce bruit ?C’est le roi, monseigneur, en personne. Avec un gros d’archers et son hĂ©raut qui sonne. Doña Sol. Dieu ! le roi ! Dernier coup ! Le Page, au duc. Dieu ! le roi ! Dernier coup !Il demande pourquoi La porte est close, et veut qu’on ouvre. Don Ruy Gomez. La porte est close, et veut qu’on au roi. Le page s’incline et sort. Doña Sol. Il est perdu ! Don Ruy Gomez va Ă  l’un des tableaux, qui est son propre portrait, et le dernier Ă  gauche ; il presse un ressort, le portrait s’ouvre comme une porte, et laisse voir une cachette pratiquĂ©e dans le mur. Il se tourne vers Hernani. Don Ruy Gomez. Il est perdu !Monsieur, venez ici. Hernani. Il est perdu ! Monsieur, venez tĂȘte Est Ă  toi, livre-la, seigneur. Je la tiens prĂȘte. Je suis ton prisonnier. Il entre dans la cachette. Don Ruy presse de nouveau le ressort, tout se referme, et le portrait revient Ă  sa place. Doña Sol, au duc Je suis ton pitiĂ© pour lui ! Le Page, entrant. Son altesse le roi ! Doña Sol baisse prĂ©cipitamment son voile. La porte s’ouvre Ă  deux battants. Entre don Carlos en habit de guerre, suivi d’une foule de gentilshommes Ă©galement armĂ©s, de pertuisaniers, d’arquebusiers, d’arbalĂ©triers. ScĂšne VI DON RUY GOMEZ, DOÑA SOL voilĂ©e ; DON CARLOS ; SUITE. Don Carlos s’avance Ă  pas lents, la main gauche sur le pommeau de son Ă©pĂ©e, la droite dans sa poitrine, et fixe sur le vieux duc un Ɠil de dĂ©fiance et de colĂšre. Le duc va au-devant du roi et le salue profondĂ©ment. – Silence. – Attente et terreur Ă  l’entour. Enfin, le roi, arrivĂ© en face du duc, lĂšve brusquement la tĂȘte. Don Carlos. Son altesse le roi !D’oĂč vient donc aujourd’hui, Mon cousin, que ta porte est si bien verrouillĂ©e ? Par les saints ! je croyais ta dague plus rouillĂ©e ! Et je ne savais pas qu’elle eĂ»t hĂąte Ă  ce point, Quand nous te venons voir, de reluire Ă  ton poing ! Don Ruy Gomez veut parler, le roi poursuit avec un geste impĂ©rieux. C’est s’y prendre un peu tard pour faire le jeune homme ! Avons-nous des turbans ? serait-ce qu’on me nomme Boabdil ou Mahom, et non Carlos, rĂ©pond ! Pour nous baisser la herse et nous lever le pont ? Don Ruy Gomez, s’inclinant. Seigneur
 Don Carlos, Ă  ses gentilshommes. Seigneur
Prenez les clĂ©s ! saisissez-vous des portes ! Deux officiers sortent, plusieurs autres rangent les soldats en triple haie dans la salle, du roi Ă  la grande porte. Don Carlos se tourne vers le duc. Ah ! Vous rĂ©veillez donc les rĂ©bellions mortes ? Pardieu ! Si vous prenez de ces airs avec moi, Messieurs les ducs, le roi prendra des airs de roi, Et j’irai par les monts, de mes mains aguerries, Dans leurs nids crĂ©nelĂ©s, tuer les seigneuries ! Don Ruy Gomez, se redressant. Altesse, les Silva sont loyaux
 Don Carlos, l'interrompant. Altesse, les Silva sont loyaux
Sans dĂ©tours RĂ©ponds, duc, ou je fais raser tes onze tours ! De l’incendie Ă©teint il reste une Ă©tincelle, Des bandits morts il reste un chef. – Qui le recĂšle ? C’est toi ! Ce Hernani, rebelle empoisonneur, Ici, dans ton chĂąteau, tu le caches ! Don Ruy Gomez. Ici, dans ton chĂąteau, tu le caches !Seigneur, C’est vrai. Don Carlos. C’est bien. Je veux sa tĂȘte, – ou bien la tienne. Entends-tu, mon cousin ? Don Ruy Gomez, s'inclinant. Entends-tu, mon cousin ?Mais qu’à cela ne tienne ! Vous serez satisfait. Doña Sol se cache la tĂȘte dans ses mains et tombe sur un fauteuil. Don Carlos, radouci. Vous serez ! Tu t’amendes. – Va Chercher mon prisonnier. Le duc croise les bras, baisse la tĂȘte et reste quelques moments rĂȘveur. Le roi et doña Sol l’observent en silence, et agitĂ©s d’émotions contraires. Enfin le duc relĂšve son front, va au roi, lui prend la main, et le mĂšne Ă  pas lents devant le plus ancien des portraits, celui qui commence la galerie Ă  droite. Don Ruy Gomez, s'montrant au roi le vieux portrait. Chercher mon des Silva C’est l’aĂźnĂ©, c’est l’aĂŻeul, l’ancĂȘtre, le grand homme ! Don Silvius, qui fut trois fois consul de Rome. Passant au portrait suivant. Voici don Galceran de Silva, l'autre Cid ! On lui garde Ă  Toro, prĂšs de Valladolid, Une chĂąsse dorĂ©e oĂč brĂ»lent mille cierges. Il affranchit LĂ©on du tribut des cent vierges. Passant Ă  un autre. – Don Blas, – qui, de lui-mĂȘme et dans sa bonne foi, S'exila pour avoir mal conseillĂ© le roi. Passant Ă  un autre. – Christoval. – Au combat d'Escalona, don Sanche, Le roi, fuyait Ă  pied, et sur sa plume blanche Tous les coups s'acharnaient, il cria Christoval ! Christoval prit la plume et donna son cheval. A un autre. – Don Jorge, qui paya la rançon de Ramire, Roi d'Aragon. Don Carlos, croisant les bras et le regardant de la tĂȘte aux pieds. Roi d' don Ruy, je vous admire ! Continuez. Don Ruy Gomez, passant Ă  un autre. Ruy Gomez De Silva, Grand-maĂźtre de Saint-Jacque et de Calatrava. Son armure gĂ©ante irait mal Ă  nos tailles. Il prit trois cents drapeaux, gagna trente batailles, Conquit au roi Motril, Antequera, Suez, Nijar, et mourut pauvre. Altesse, saluez. Il s’incline, se dĂ©couvre et passe Ă  un autre. Le roi l’écoute avec une impatience et une colĂšre toujours croissantes. PrĂšs de lui, Gil son fils, cher aux Ăąmes loyales. Sa main pour un serment valait les mains royales. A un autre. – Don Gaspar, de Mendoce et de Silva l’honneur ! Toute noble maison tient Ă  Silva, seigneur. Sandoval tour Ă  tour nous craint ou nous Ă©pouse. Manrique nous envie et Lara nous jalouse. Alencastre nous hait. Nous touchons Ă  la fois Du pied Ă  tous les ducs, du front Ă  tous les rois ! Don Carlos. Vous raillez-vous ? Don Ruy Gomez, allant Ă  d'autres portraits. Vous raillez-vous ?VoilĂ  don Vasquez, dit le Sage, Don Jayme, dit le Fort. Un jour, sur son passage, Il arrĂȘta Zamet et cent maures tout seul. – J'en passe, et des meilleurs. – Sur un geste de colĂšre du roi, il passe un grand nombre de tableaux, et vient tout de suite aux trois derniers portraits Ă  gauche du spectateur. – J'en passe, et des meilleurs. –Voici mon noble aĂŻeul. Il vĂ©cut soixante ans, gardant la foi jurĂ©e, MĂȘme aux juifs. A l'avant-dernier. MĂȘme aux vieillard, cette tĂȘte sacrĂ©e, C’est mon pĂšre. Il fut grand, quoiqu’il vĂźnt le dernier. Les maures de Grenade avaient fait prisonnier Le comte Alvar Giron son ami. Mais mon pĂšre Prit pour l’aller chercher six cents hommes de guerre, Il fit tailler en pierre un comte Alvar Giron, Qu’à sa suite il traĂźna, jurant par son patron De ne point reculer que le comte de pierre Ne tournĂąt front lui-mĂȘme et n’allĂąt en arriĂšre. Il combattit, puis vint au comte, et le sauva. Don Carlos. Mon prisonnier ! Don Ruy Gomez Mon prisonnier !C’était un Gomez De Silva. VoilĂ  donc ce qu’on dit, quand dans cette demeure On voit tous ces hĂ©ros
 Don Carlos. On voit tous ces hĂ©ros
Mon prisonnier, sur l’heure ! Il s’incline profondĂ©ment devant le roi, lui prend la main et le mĂšne devant le dernier portrait, celui qui sert de porte Ă  la cachette oĂč il a fait entrer Hernani. Doña Sol le suit des yeux avec anxiĂ©tĂ©. –Attente et silence dans l'assistance. Ce portrait, c’est le mien. – Roi don Carlos, merci ! Car vous voulez qu’on dise en le voyant ici Ce dernier, digne fils d’une race si haute, Fut un traĂźtre, et vendit la tĂȘte de son hĂŽte ! » Joie de doña Sol. Mouvement de stupeur dans les assistants. Le roi, dĂ©concertĂ©, s’éloigne avec colĂšre, et reste quelques instants silencieux, les lĂšvres tremblantes et l’Ɠil enflammĂ©. Don Carlos. Duc, ton chĂąteau me gĂȘne, et je le mettrai bas ! Don Ruy Gomez. Car, vous me la paĂźriez, altesse, n’est-ce pas ? Don Carlos. Duc, j’en ferai raser les tours pour tant d’audace, Et je ferai semer du chanvre sur la place. Don Ruy Gomez. Mieux voir croĂźtre du chanvre oĂč ma tour s’éleva, Qu’une tache ronger le vieux nom de Silva. Aux portraits. N’est-il pas vrai, vous tous ? Don Carlos. N’est-il pas vrai, vous tous ?Duc, cette tĂȘte est nĂŽtre, Et tu m’avais promis
 Don Ruy Gomez. Et tu m’avais promis
J’ai promis l’une ou l’autre. Aux portraits. N'est-il pas vrai, vous tous ? Montrant sa tĂȘte. N'est-il pas vrai, vous tous?Je donne celle-ci. Au roi. Prenez-la. Don Carlos. fort bien. Mais j'y perds, grand merci ! La tĂȘte qu'il me faut est jeune, il faut que morte On la prenne aux cheveux ? La tienne ! que m'importe ? Le bourreau la prendrait par les cheveux en vain. Tu n'en a pas assez pour lui remplir les mains. Don Ruy Gomez. Altesse, pas d'affront ! ma tĂȘte encore est belle, Et vaut bien, que je crois, la tĂȘte d'un rebelle. La tĂȘte d'un Silva, vous ĂȘtes dĂ©goĂ»tĂ© ! Don Carlos. Livre-nous Hernani ! Don Ruy Gomez. Livre-nous Hernani !Seigneur, en vĂ©ritĂ©, J’ai dit. Don Carlos, Ă  sa suite. J’ai partout ! Et qu’il ne soit point d’aile, De cave, ni de tour
 Don Ruy Gomez. De cave, ni de tour
Mon donjon est fidĂšle Comme moi. Seul il sait le secret avec moi. Nous le garderons bien tous deux. Don Carlos. Nous le garderons bien tous suis le roi. Don Ruy Gomez. Hors que de mon chĂąteau dĂ©moli pierre Ă  pierre, On ne fasse ma tombe, on n’aura rien ! Don Carlos. On ne fasse ma tombe, on n’aura rien !PriĂšre, Menace, tout est vain ! – Livre-moi le bandit, Duc ! ou tĂȘte et chĂąteau, j’abattrai tout. Don Ruy Gomez. Duc ! ou tĂȘte et chĂąteau, j’abattrai dit. Don Carlos. HĂ© bien donc, au lieu d’une, alors j’aurai deux tĂȘtes. Au duc d'Alcala. Jorge, arrĂȘtez le duc. Doña Sol, arrachant son voile et se jetant entre le roi, le duc et les gardes. Jorge, arrĂȘtez le don Carlos, vous ĂȘtes Un mauvais roi ! Don Carlos. Un mauvais roi !Grand dieu ! Que vois-je ? doña Sol ! Doña Sol. Altesse, tu n’as pas le cƓur d’un espagnol ! Don Carlos, troublĂ©. Madame, pour le roi, vous ĂȘtes bien sĂ©vĂšre. Il s'approche de doña Sol. Bas. C’est vous qui m’avez mis au cƓur cette colĂšre. Un homme devient ange ou monstre en vous touchant. Ah ! Quand on est haĂŻ, que vite on est mĂ©chant ! Si vous aviez voulu, peut-ĂȘtre, ĂŽ jeune fille, J’étais grand, j’eusse Ă©tĂ© le lion de Castille ! Vous m’en faites le tigre avec votre courroux. Le voilĂ  qui rugit, madame, taisez-vous ! Doña Sol lui jette un regard. Il s’incline. Pourtant, j’obĂ©irai. Se tournant vers le duc. Pourtant, j’ cousin, je t’estime. Ton scrupule aprĂšs tout peut sembler lĂ©gitime. Sois fidĂšle Ă  ton hĂŽte, infidĂšle Ă  ton roi, C’est bien, je te fais grĂące et suis meilleur que toi. – J’emmĂšne seulement ta niĂšce comme otage. Don Ruy Gomez. Seulement ! Doña Sol, interdite. Seulement !Moi ! Seigneur ! Don Carlos. Seulement ! Moi ! Seigneur !Oui, vous. Don Ruy Gomez. Seulement ! Moi ! Seigneur ! Oui, davantage ! Oh ! La grande clĂ©mence ! ĂŽ gĂ©nĂ©reux vainqueur, Qui mĂ©nage la tĂȘte et torture le cƓur ! Belle grĂące ! Don Carlos. Belle grĂące !Choisis. Doña Sol, ou le traĂźtre. Il me faut l’un des deux. Don Ruy Gomez. Il me faut l’un des ! Vous ĂȘtes le maĂźtre ! Le roi s’approche de doña Sol pour l'emmener. Elle se rĂ©fugie vers Don Ruy Gomez. Doña Sol. Sauvez-moi, monseigneur ! Elle s’arrĂȘte. – A part. Sauvez-moi, monseigneur !Malheureuse, il le faut ! La tĂȘte de mon oncle ou l’autre !
 moi plutĂŽt ! Au roi. Je vous suis. Don Carlos, Ă  part. Je vous les saints ! L’idĂ©e est triomphante ! Il faudra bien enfin s’adoucir, mon infante ! Doña Sol va d'un pas grave et assurĂ© au coffret qui renferme l'Ă©crin, l’ouvre, et y prend le poignard, qu’elle cache dans son sein. Don Carlos vient Ă  elle, et lui prĂ©sente la main. Don Carlos, Ă  doña Sol. Qu’emportez-vous lĂ  ? Doña Sol. Qu’emportez-vous lĂ  ?Rien. Don Carlos. Qu’emportez-vous lĂ  ? Rien. Un joyau prĂ©cieux ? Doña Sol. Oui. Don Carlos, souriant. ! Doña Sol. Oui. Voyons !Vous verrez. Elle lui donne la main et se dispose Ă  le suivre. Don Ruy Gomez, qui est restĂ© immobile et profondĂ©ment absorbĂ© dans sa pensĂ©e, se retourne et fait quelques pas en criant. Don Ruy Gomez. Oui. Voyons ! Vous Sol ! – terre et cieux ! Doña Sol ! – Puisque l’homme ici n’a point d’entrailles, A mon aide ! croulez, armures et murailles ! Il court au roi. Laisse-moi mon enfant ! je n’ai qu’elle, ĂŽ mon roi ! Don Carlos, lĂąchant la main de doña Sol. Alors, mon prisonnier ! Le duc baisse la tĂȘte et semble en proie Ă  une horrible hĂ©sitation ; puis il se relĂšve et regarde les portraits en joignant les mains vers eux. Don Ruy Gomez. Alors, mon prisonnier !Ayez pitiĂ© de moi, Vous tous ! Il fait un pas vers la cachette ; doña Sol le suit des yeux avec anxiĂ©tĂ©. Il se retourne vers les portraits. Vous tous !Oh ! voilez-vous ! votre regard m’arrĂȘte. Il s’avance en chancelant jusqu'Ă  son portrait, puis se retourne encore vers le roi. Tu le veux ? Don Carlos. Tu le veux ?Oui. Le duc lĂšve en tremblant la main vers le ressort. Doña Sol. Tu le veux ? ! Don Ruy Gomez. Tu le veux ? Oui. Dieu !Non ! Il se jette aux genoux du roi. Tu le veux ? Oui. Dieu ! Non !Par pitiĂ©, prends ma tĂȘte ! Don Carlos. Ta niĂšce ! Don Ruy Gomez, se relevant. Ta niĂšce !Prends-la donc, et laisse-moi l’honneur ! Don Carlos, saisissant la main de doña Sol tremblante. Adieu, duc ! Don Ruy Gomez. Adieu, duc !Au revoir ! Il suit de l’Ɠil le roi, qui se retire lentement avec doña Sol ; puis il met la main sur son poignard. Adieu, duc ! Au revoir !Dieu vous garde, seigneur ! Il revient sur le devant, haletant, immobile, sans plus rien voir ni entendre, l’Ɠil fixe, les bras croisĂ©s sur la poitrine, qui les soulĂšve comme par des mouvements convulsifs. Cependant le roi sort avec doña Sol, et toute la suite des seigneurs sort aprĂšs lui, deux Ă  deux, gravement et chacun Ă  son rang. Ils se parlent Ă  voix basse entre eux. Don Ruy Gomez, Ă  part. Roi, pendant que tu sors joyeux de ma demeure, Ma vieille loyautĂ© sort de mon cƓur qui pleure. Il lĂšve les yeux, les promĂšne autour de lui, et voit qu’il est seul. Il court Ă  la muraille, dĂ©tache deux Ă©pĂ©es d’une panoplie, les mesure toutes deux, et les dĂ©pose sur une table. Cela fait, il va au portrait, pousse le ressort, la porte cachĂ©e se rouvre. ScĂšne VII DON RUY GOMEZ, HERNANI. Don Ruy Gomez. Sors. Hernani paraĂźt Ă  la porte de la cachette. Don Ruy lui montre les deux Ă©pĂ©es sur la table. Don Carlos est hors de la maison, Il s’agit maintenant de me rendre raison. Choisis, et faisons vite. – Allons donc, ta main tremble ! Hernani. Un duel ! Nous ne pouvons, vieillard, combattre ensemble. Don Ruy Gomez. Pourquoi donc ? As-tu peur ? N’es-tu point noble ? Enfer ! Noble ou non, pour croiser le fer avec le fer, Tout homme qui m’outrage est assez gentilhomme. Hernani. Vieillard
 Don Ruy Gomez. Vieillard
Viens me tuer ou viens mourir, jeune homme. Hernani. Mourir, oui. Vous m’avez sauvĂ© malgrĂ© mes vƓux. Donc, ma vie est Ă  vous. Reprenez-la. Don Ruy Gomez. Donc, ma vie est Ă  vous. veux ? Aux portraits. Vous voyez ce qu'il veut. A Hernani. Vous voyez ce qu'il bon fais ta priĂšre. Hernani. Oh ! c'est Ă  toi, seigneur, que je fais la derniĂšre. Don Ruy Gomez. Parle Ă  l'autre Seigneur. Hernani. Parle Ă  l'autre non, Ă  toi ! Vieillard, Frappe-moi. Tout m’est bon, dague, Ă©pĂ©e ou poignard ! Mais fais-moi, par pitiĂ©, cette suprĂȘme joie ! Duc ! Avant de mourir, permets que je la voie ! Don Ruy Gomez. La voir ! Hernani. La voir !Au moins permets que j’entende sa voix, Une derniĂšre fois ! Rien qu’une seule fois ! Don Ruy Gomez. L’entendre ! Hernani. L’entendre !Oh ! je comprends, seigneur, ta jalousie. Mais dĂ©jĂ  par la mort ma jeunesse est saisie. Pardonne-moi. Veux-tu, dis-moi, que, sans la voir, S’il le faut, je l’entende ? et je mourrai ce soir. L’entendre seulement ! contente mon envie ! Mais, oh ! qu’avec douceur j’exhalerais ma vie, Si tu daignais vouloir qu’avant de fuir aux cieux Mon Ăąme allĂąt revoir la sienne dans ses yeux ! — Je ne lui dirai rien. Tu seras lĂ , mon pĂšre. Tu me prendras aprĂšs. Don Ruy Gomez, montrant la cachette encore ouverte. Tu me prendras du ciel ! ce repaire Est-il donc si profond, si sourd et si perdu, Qu’il n’ait entendu rien ? Hernani. Qu’il n’ait entendu rien ?Je n’ai rien entendu. Don Ruy Gomez. Il a fallu livrer doña Sol, ou toi-mĂȘme. Hernani. A qui, livrĂ©e ? Don Ruy Gomez. A qui, livrĂ©e ?Au roi. Hernani. A qui, livrĂ©e ? Au stupide ! Il l’aime ! Don Ruy Gomez. Il l’aime ! Hernani. Il l'aime !Il nous l’enlĂšve ! Il est notre rival. Don Ruy Gomez. Ô malĂ©diction ! – Mes vassaux ! A cheval ! A cheval ! Poursuivons le ravisseur ! Hernani. A cheval ! Poursuivons le ravisseur !Écoute. La vengeance au pied sĂ»r fait moins de bruit en route. Je t’ peux me tuer. Mais veux-tu M’employer Ă  venger ta niĂšce et sa vertu ? Ma part dans ta vengeance ! oh ! fais-moi cette grĂące, Et, s’il faut embrasser tes pieds, je les embrasse ! Suivons le roi tous deux. Viens, je serai ton bras, Je te vengerai, duc. AprĂšs, tu me tueras. Don Ruy Gomez. Alors, comme aujourd’hui, te laisseras-tu faire ? Hernani. Oui, duc. Don Ruy Gomez. Oui, duc. Qu'en jures-tu ? Hernani. Oui, duc. Qu'en jures-tu ?La tĂȘte de mon pĂšre. Don Ruy Gomez. Voudras-tu de toi-mĂȘme un jour t’en souvenir ? Hernani., lui prĂ©sentant le cor qu’il dĂ©tache de sa ceinture. Écoute, prends ce cor. – Quoi qu’il puisse advenir, Quand tu voudras, seigneur, quel que soit le lieu, l’heure, S’il te passe Ă  l’esprit qu’il est temps que je meure, Viens, sonne de ce cor, et ne prends d’autres soins. Tout sera fait. Don Ruy Gomez., lui tendant la main. Tout sera main ? Ils se serrent la main. – Aux portraits. Tout sera fait. Ta main ?Vous tous, soyez tĂ©moins !

QuelsmĂ©dicaments peut-on utiliser lorsqu'on souffre d'un cƓur brisĂ© ? santĂ© ; mĂ©dicaments et traitements; RĂ©ponses. Amy Cela dĂ©pend si vous voulez dire un vĂ©ritable cƓur physiquement brisĂ©, qui nĂ©cessite un traitement mĂ©dical ou si vous voulez dire que votre cƓur est mĂ©taphoriquement brisĂ© par une sorte de blessure psychologique ou de traumatisme causĂ©

AuteurMessageYondaime Nombre de messages 108Date d'inscription 28/12/2007Feuille de personnageAmour Objets Sujet recontre imprĂ©vu..pv Kay Ven 8 FĂ©v - 2334 Yondaime entrait dans la taverne a une heure tardive pour aller sassoir au bar et sirotĂ© un vers aprĂšs cette longue journĂ©e... Beaucoup de mondes occupaient les lieux et ils Ă©taient autour des tables a levĂ© leurs vers en criant laissant paraitre leur ivreter... Yondaime regardait tout les occupant subtilement tout en restant a l'affut, il envisagait toute possibilitĂ© dans la taverne oĂč il ne serait gĂšre le bienvenu s'ils aprenaient qu'il faisait parti du clan anti-tyran... ''...je vous prendrait un autre vers s'il vous plait...dit t'il a vois basse''-bien sur!.. et voila un autre vers pour monsieur..Yondaime appercu un homme entrĂ© dans la taverne.. Il ne regardait pas celui-ci directement mais sans qu'il ne puisse avoir de supsons... L'homme avait un allure sombre a cause de leffet de sa capuche qui nous laissait sans oportunitĂ© de voir son visage... Il finit son vers en une gorgĂ© puis il se leva sans attirĂ© l'attention de qui que se soit et se dirigea vers l'homme a la capuche... Lorsqu'il fit a ses cĂŽtĂ© il lui chuchota..''... J'ai pu voir que tu n'est pas un tyran.. J'aimerais parler un peut histoire de savoir qui tu est...veut tu venir a cette table..?Yondaime fit un signe de tĂȘte vers la table pour accompagnĂ© ses paroles..'' InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re recontre imprĂ©vu..pv Kay Sam 9 FĂ©v - 014 Kay n'avait pas fait mine de la prĂ©sence du Ninja a ces cotĂ© le moindre instant cette homme ne lui disait rien puis une voix ce levat dans sont Oreille c'Ă©tait ce cher petit C20 qui lui faisait part de ça vision des chose...Ces un Ninja de niveau Kage...celon mes informations il fait partie du groupe Anti-tyran il n'est pas une menace mes reste sur t'es garde cette endroit est remplie d'espion...qui ce ferait plaisire d'allĂ© gentiment te dĂ©noncĂ© au prĂšs de Malyssia...Kay s'arrĂȘta net suite au parole de C20...puis tournas lĂ©gĂšrement la tĂȘte vers Yondaime...puis comme ci il parlais seul il dĂ©crochat quelque parole qui en toute apparence n'Ă©tait pas destinĂ© au Ninja Ă  ça droite...C20 son nom...Namikaze...mais tout le monde l'appelle Yondaime...Avoue que tu aime pas sont nom...Tu me connais trop bien...Un homme ivre s'approchat vers les deux homme dĂ©geula partout sur le sol avant de tombĂ© dans ce qu'il venais de gerbĂ© sous le regarde de dĂ©dain cachĂ© du capuchon de l'hommeYondaime...j'ignor de comment tu est au courant...mais peut-importe...Kay emjanba l'homme Ă©tendus dans son extrans puis ce tira une chaise y prenant place regardant Subtillement autour de lui s'assurant qu'aucun espion les observais ou Ă©coutais...l'homme a la tabe Ă  gauche est un espion il a les yeux rivĂ© sur toi...dĂ©barasse toi en au plus vite...Avant mĂȘme que Yondaime sois assie Kay ce relevais mais fit signe Ă  l'homme en face de lui de gardĂ© ses fesses sur la chaise puis ce tourna ver l'homme a gauche puis pris direction vers le bar et "accidentellement il renversa la bier de l'espion...Oh...padonnĂ© ma mal adresse...puis-je vous payer un autre verre Histoire de m'excusĂ©Kay jouait parfaitement le jeux personne n'aurais plus ce doutĂ© que c'Ă©tait de la comĂ©die...J'te conseil fortement d'me payer un verre...ci t'as pas l'gout de t'faire dĂ©cpiter... RĂ©torqua l'homme d'un aire de chien sale a grande gueul...Kay partie a toute allure vers le grand bar en bois de chaine qui Ă©tait un peu Ă©corchĂ© par le temps et les nombreux consomateur qui y avait pris placeUne bierre j'vous pris...la plus forte ci possible...Compris rĂ©pondit-il souriantIl lui remplis un grand verres puis tendis la main dans la quelle dĂ©posat Kay une piĂšce d'or puis revenut vers l'homme de la table ce faufilant a travert les nombreuse personne et femme qui essillais de le sĂ©duire mais en mit la bierre sur la table puis se rassie a ça table en face de YondaimeTu crois pas y ĂȘtre allĂ© un peu fort...l'espion ne pris qu'une gorgĂ©e qu'il partais a vive allure a l'extĂ©rieure vomir tout ce qu'il avait pus boir,mangĂ© ou mĂȘme lichĂ© durant la semaine puis voulut rĂ©entrĂ© mais recommença a vomire abomdamentAlors yondaime comment a tu sue que je n'Ă©tait pas...bref tu sais de quoi je parle Yondaime Nombre de messages 108Date d'inscription 28/12/2007Feuille de personnageAmour Objets Sujet Re recontre imprĂ©vu..pv Kay Sam 9 FĂ©v - 103 Yondaime qui regardait maintenant son vers a semis plein attendit un instant regardant subtilement autour de lui pour ne pas ĂȘtre dĂ©couvers...De plus l'espion Ă©tait toujours en train de rĂ©gurgiter tout se qu'il avait et nous pouvions commencer a croire que la prochaine Ă©tape Ă©tait ses intestints... Il prit une derniĂšre gorgĂ© puis commenca son rĂ©sumĂ© a voix basse..."...j'ai pu s'avoir que tu n'Ă©tait... enfin... grĂące a certain pouvoir mental que je suis parvenu a dĂ©veloper... J'ai pu passer t'es barriĂšre mental pour m'assurer de quel...enfin que tu n'Ă©tait pas des leurs..."L'homme qui avait maintenant fini de gerbĂ© entra dans la taverne essuyant les coins de sa bouche qui devait sentir la pouriture en s'appuyant avec celle qui Ă©tait libre sur le cadre de porte...-Se salaud je vais le tuer !!L'homme avait d'assĂ© gros muscle et semblant trop confiant...Il fixait maintenant la table ou les trois Ă©taient assient et ne faisaient comme si derien n'Ă©tait puis l'homme pointa notre direction et commenca a se diriger vers eus... Ceci avait attirers le regards de certain vers Yondaime' Kay et C20 se qui n'Ă©tait pas bon..."suivez moi... affirma Yondaime a vois basse.."Ils se levĂšrent puis entrĂšrent plus profond dans la foule puis il sortirent par une porte a l'arriĂšre..."...nous ne devons pas nous dĂ©barasser de lu devant tout les regards de la foule dans la taverne... Je l'attendrai sur le toit en haut de la porte..rester vis a vis celle ci puis lorsqu'il sortira je le prendrai par derriĂšre et nous pourrons ensuite savoir pour qui il travail..."Tous Ă©taient a leur poste et attendaient la venu de l'homme qui aprĂšs de longues minuta apparu dans l'encadrure de la porte dĂ©labrĂ© semblant ne jamais ĂȘtre entretenu..celle-ci menait directement dans une ruelle sombre oĂč les mures n'Ă©taient gĂšres pris en considĂ©ration par les propriĂ©taires des lieux... Des fissures apparaisaient dans presque tout les recoins... des dĂ©chais Ă©taient aussi visible un peut partout dans la ruelle...- Hey!! pourquoi vous sauvez vous comme sa !? venez ici que je vous...mais..oĂč est le troisiĂšme..Sur ses paroles, l'homme recu un violent coup a la tĂȘte portĂ© par Yondaime qui c'Ă©tait glisser subtilement derriĂšre le gros homme, ivre... Ils allĂšrent dans un coin oĂč ils ne pourraient ĂȘtre appercu puis ils commencĂšrent a posĂ© les question a l'homme qui commencait a ouvrir les yeux... -eummmm....eummmm..eummm!!Celui-ci avait du tisu ficelĂ© autour de la bouche pour l'empĂȘcher de crier a son rĂ©veil...Il Ă©tait adossĂ© a un mur et il Ă©tait sous les regardes menacent des trois hommes..."...Je vais retirer se qui t'empĂȘche de parler prĂ©sentement et tu a intĂ©rait a me dire se que je veut savoir et de coopĂ©rer pour ton bien...Yondaime s'Ă©xĂ©cuta...Bon..premiĂšre question...Pour qui travail tu..?"-Je...je...je travail pour un homme qui travail lui dans les tyran..." ...eumm..Kay je te laisse la releive de l'intĂ©rogatoir... " InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re recontre imprĂ©vu..pv Kay Sam 9 FĂ©v - 1103 en passant tu ne vois pas C20 puisqu'il est seulement un oeil et il me comunique par un Ă©couteur dans mon oreilleOuais bonne idĂ©e...Ce minable ne ferat rien qui ne puisse me fait avouĂ© quoi que ce soit...vus ça carure Ă©crasĂ© une fourmie serait dur pour lui Dit t'il d'un sourire narquoisUn sourire ce dessinat sur les lĂšvres de Kay mais ce sourire personne ne le voyais tout comme sont regard qui Ă©tait invisible a quiconque...Puis il leva tranquillement une main allant la placĂ© a la gorge de l'hommeKay...n'utilise pas ce que je sais que tu veux faire...Kay ne rĂ©pondis pas puis levat l'homme au bras dĂ©mesurĂ© d'une seul main puis le lançat dans un tas de poubelle mais du mĂȘme coup les cordes lui retennant les main ce dĂ©tachaire ou du moin ce brissaire au plus grand plaisire de l'espion qui ce croyai nettement supĂ©rieure...Tu est plus fort que je le croyais je doit le reconnaitre Dit-il tout en ce relevant le regard sombre telle un tyransNe fait pas cette tĂȘte la tu ne rĂ©alise pas la chance que tu as d'ĂȘtre en vie... Marmonna Kay qui fit tournĂ© la tĂȘte de Yondaime qui ce demandais fortement ce que radotais KayNon Kay!!!...fait pas ça...pas un jeux... Dit la voix paniquĂ© de C20 dans l'oreille de Kay qui ne ce souciat guĂšre des propos de sont compagnonsl'espion sortie un couteau puis partie a courire a toute allure vers Kay qui serat le poing une lame sortie d'ou ce trouvais habituellement un doigt puis partie a courire a sont tour vers l' Ă©lança sont arme assĂ© rapidement por la grosseur de ces bras Kay la bloquat de sont arme puis ce panchat et toubionant un pied tendus la jambette fit entamĂ© a l'homme une chute avant que l'homme n'est touchĂ© le sol Kay empoignais un couteau Ă  ça ceinture et lui coupais les deux tandons fit une roulade vers la droite Ă©vitent l'arme qu'il venait de lancĂ© en direction de Kay celle-ci allait en direction du Kage Kay levas une main et un fil de fer sortie de la manche de l'homme et allat senroulĂ© autour de la fit un mouvement de main puis l'arme allat ce plantĂ© dans la jambe de l'espion qui ne pouvais plus ce levĂ© suite a ça coupureSale fils de pute ! Pleurnichat l'homme ne frappant violament le sol suite a la douleurMaintenant tu vas parlĂ©...comprisVas cheir sale enfoirĂ©...Dans ce cas nous allons jouĂ© a un jeux... Les paroles furent suivit d'un petit rire Kay sortie un parchemain avec plein de signe il tappa deux fois sur un et des menotte sortire de nul part il les attachat Ă  ça ceinture...Puis enjamba l'homme et le pris par le collet le trainant sur le sol sur le quelle Ă©tait Ă©tendus d'une incroyable quantitĂ© de vitre brisĂ© ce plantant dan le dos de l'homme Kay lamena en dessout d'une sorte de tuillau de mĂ©tal il lui mit les menotte au poignet et le pendus dans le videKay...tu sais que je peu le scanner et savoir pour qui il travaille...Je sais C20 mais ça fait un moment que je ne me suis pas amusĂ©...sot moi seulement sont nom...et la liste de ces crimes...on le connais sous le nom du focheur...personne ne connais sont vrais nom mais il ce nomme Marcus...avec un nom pareil je le comprend d'avoir un surnom... Dit kay entre deux pouf de rireil as violĂ© des femmes des enfant et des...hihihi....Quoi...Il a aussi violĂ© les chĂšvres du fermier...Kay commença a rire sans que personne ne comprĂšne pourquois puis redevin serieux...et allat vers l'homme pendusNous allons jouĂ© a un jeu...dans cette partie ton but est de ne pas renier t'es conviction...Dit moi Marcus Les yeux de l'espion changĂšre a la prononciation de sont nom Que ressentu quands tu te fait violĂ© a tont tours...Cette fois ces toi la chĂšvre...Kay souriait en immaginant le gros homme gras en face de lui baiser une chĂšvre Je ci tu rĂ©ussit le jeux tu partiras...ci tu Ă©choue...bien je te le dis pas sinon l'intrigue serat brisĂ©...Kay enleva les pantalons de l'homme suivit de ces boxeur...puis sortie des Ă©guille ninja sous les regard terrifiĂ© de tousTu...tu ne vas pas... Dit l'homme avec mal suite au tromatismeQue la partie commence...Kay s'Ă©loignant ne tournant jamais dos a l'homme pour ne pas qu'il tente quoi que ce soit...Puis lança la premiĂšre Ă©guille qui transperças la couille gauche de l'homme qui criat de douleur mais personne ne l'entendrais dans un coin perdus comme celui-ci les l'Arme lui coulais sur les joue de l'espionJe vais parlĂ© arrĂȘte je t'en suplie...Kay souriat puis s'approchat voyant l'homme sangloterPour qui travaille-tu ?Pour Gaara...on devait ce rancontrĂ© dans ce bar...pour prĂ©voire les assault a portĂ© sur les ville entourante...Puis soudaint la porte par la quelle ils Ă©tait arrivĂ© dans la ruelle dĂ©ffonçat et 5 gros bras firent une entrĂ© puis vire leur colĂšgue dans une bien mauvaise Ă©tasTuĂ© moi les gars...avant qu'il me fasse tout dire...il es malade ce gars...la il m'As levĂ© Ă  une main...Yondaime dĂ©barasse toi d'eux... Yondaime Nombre de messages 108Date d'inscription 28/12/2007Feuille de personnageAmour Objets Sujet Re recontre imprĂ©vu..pv Kay Sam 9 FĂ©v - 1156 Yondaime afficha un sourir sous les paroles de Kay... Il craqua ses poingnets et son coup puis en avancent lentement vers les gardes.."...merci de me les laisser...je vais pouvoir moi aussi m'amuser......aller amenez-vous..!"Yondaime avait repris un aire neutre et attendait avec impatience la premiĂšre attaque des gros muscles qui arriva asser cour moment plus tard... L'un d'eus courrait en direction de Yondaime puis quand il vint pour lui assener un coup de poing, celui-ci passa dans le vide car Yondaime venait de disparaitre... Il recu trois shurikens dans le dos et cria de douleur..- Sale merdeux !!! tu va m'le payĂ©!! Sur cette affolation il recu un violent coup de genou au ventre puis il s'affeca au sol aprĂšs la jambette de Yondaime... Deux autres foncaient vers lui puis les coups portĂ©s par ceux-ci furent tous bloquers par Yondaime puis il assena un coup de poing au ventre d'un des deux attaquants suivit d'un autre et pour finir, il recu un violent coup de coude a la gorge... Il assena ensuite de puissant coup de pied dans le ventre du dernier en tournant puis le dernier fit lever de terre le gros bĂ©tta... celui-ci fut projeter loin dans les aires et lorsqu'il retomba tĂȘte premiĂšre, il vit Yondaime apparaitre en face de lui puis celui-ci lui assena un violent coup avec la paume qui fit propulsĂ© l'homme a grande distance... Il tourna la tĂȘte vers un des autres hommes qui semblait tromatiser par la puissance de Yondaime puis lorsqu'il croisa le regard de Yondaime, tout commenca a devenir noir autour de lui... La noirsoeur commencait a lui monter dessu et l'homme criait de toute ses forces mais en faite rien ne se passait rĂ©ellement et ceci Ă©tait entrain de lui cosĂ© des domages mentaux a cause d'un des pouvoirs mental de Yondaime... -Quest-ce que tu a!? pourquoi tu cris coomme sa!? dit l'homme situĂ© qui le regardait avec un aire paniquer..-ahhhhahhhhhhahaahh.....argggg....aaaa..puis tout a coup tout redevint normal autour de l'homme qui affichait un visage dĂ©fomer par la peur et il tremblait au sol se tenant la tĂȘte a deux mains...-Quest-ce que tu lui a fait !?"..nihihi..bande dĂ©bĂ©cile..."Yondaime apparu derriĂšre l'homme puis lui planta un Kunai dans le dos a la hauteur du coeur et celui-ci s'affesa sur le sol et fut laisser pour mort...Le dernier foncait maintenant vers Kay mais Yondaime lanca un Kunai qui passa a deux pouces de sa tĂȘte puis il apparu, attrapant le kunai lancĂ© puis il assena un coup de pied au ventre de l'homme puis ensuite en sautant, un coup de genou au visage pour finir avec un coup de coude au torse qui le fit tomber au sol, essaillant de respirer normalement... Yondaime placa son Kunai a la gorge de l'homme.."..puisque ton ami ne veut pas encore parler, je vais devoir te demander de coopĂ©rer et de rĂ©pondre gentilment a mes questions... pourquoi votre espion nous a t-il suivit si il n'Ă©tait que lĂ  pour rencontrer votre supĂ©rieur..gaara...?"-Je prĂ©faire mourir que de te dire notre but..!"...Mauvaise rĂ©ponse..dit t-il sur un ton menacent.."Yondaime leva le gros tat a une main puis le placarda a un mur... Il cloua celui-ci au mur en lui plantant avec violence un kunai dans la main... Il lui assena ensuite un coup de poing au ventre le faisant pencher et cela entament encore plus de douleur dans sa main..."..Kay je crois que bous pouvons tuer celui qui est de ton cĂŽtĂ©... tu pourras si tu veut continuer le travail que j'ai commencĂ©..." InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re recontre imprĂ©vu..pv Kay Mer 13 FĂ©v - 1023 Kay ne porta pas attencion a Yondaime qui Ă©tait en train de flanquer une racler au gros bras tendis que l'autre homme pendus par les poignet observais la scĂšne le gros je vais te posĂ© des Questions...et gentiment tu vas rĂ©pondre...ces La vie ou la mort...fait ton choix dit Kay sur un ton de voix qui mettai frissont dans le dosci il ne parle pas tu fait quoi ?Kay ne porta pas attencion a ce que C20 devait ce concentrĂ© sur l'homme en face de lui a la couille tu est un espion logiquement tu espionnais quelqun pour Gaara...qui espionnais tu ?La mort...Kay ouvrit une petite pochette a ça ceinture qui semblais vide mais pourtant il en sortie un couteau et coupa immĂ©diatement la gorge de l'homme envoyant du sang dans tout les partie est terminerKay ce retourna brusquement vers la sortie de la ruelle d'oĂč arriveait maintenant une dizaine d' s'avençat vers eux en marchantCeux la je l'ai prend... Dit Kay en voyant Yondaime ce levĂ© pour allĂ© les rejoindre mais il retourna sont regard sur l'homme au solOccupe toi de l'interogatoire...C20 qui sont ces hommes ?celon mes information ils font tous partie d'un gros gangne de rues de cette ville. Il sont fort mais lent...et utilise tous des Arme mĂ©diĂ©val...aucune arme a feux...tu devrait t'amusĂ©Tu marque un point !Le premier gros bras sortie ses mains de ses poche et Ă  ces jointure ce trouvais des poing amĂ©ricain en mĂ©tal tranchant. Il partie a vive allure plus rapidement que Kay le croyait pour un homme de sont gĂ©ant Ă©lança sont poing en direction fendant l'Aire de sont point amĂ©ricain. Kay sauta puis mit une main sur limance Ă©paule du Titan et plustot de sautĂ© deriĂšre l'homme il mit ces pied sur le mur et courut jusqua ce que ces pied ne touche pus le mur de ça main il tourna ramenant agilement ces pied vers l'ArriĂšre de la tĂȘte de l'homme qui fut dĂ©capĂ© du sol et envoyĂ© dans le mur en rebondissant sur le sol avec douleur suite au coupure engendrĂ© par la vitres Ă©parpiller sur le qui le tours ? Dit kay voyant que tout les yeux Ă©tait rivĂ© sur lui mĂȘme le gros que Yondaime avait clouĂ© ne ce dĂ©batais plusMerde! ces quoi ce gars la...Un autre n'ayant pas vus ce qui venait de ce passĂ© avec son colĂšgue dessidat de chargĂ© seul un Katana levĂ© une fois Kay Ă  portĂ© de ça lame il fendit d'un coup a l'horisontal que Kay bloqua... avec la semelle de son soulier droit en mĂ©tal. Il empoigna le poignet et l'homme apliqua un peu de pression et la main de l'homme relachat sont Ă©trainte de l'arme Kay fit un mouvement et l'Ă©pĂ©e fut envoyĂ© dans les aire. Il ce sevit du corp du gros puis courut dessut une fois les pied sur le torse il sauta en tourna horisontalement sur lui mĂȘme il empoigna le manche de l'Ă©pĂ©e ninja et continuas de tournĂ© sur lui mĂȘme faisant comme un cie il coupat le dos de l'homme qui entama une chute de face au sol mais avant qu'il est touchĂ© le sol Kay levat une main et un fils de mĂ©tal entra dans la plaie en fit resortire la colonne vertĂ©brale l'Ă©germent le paralisant sous ces nombreux cris on ce replis ? Dit l'un d'entre eux d'une voix de profond tromatismeOUI!!!! Criat un autre qui Ă©tait probablement le chefooooooh non! vous ne partirĂ© pas comme çaKay sortie des petite boule de mĂ©tal d'un de ces poche et les lançat au dessut des homme. Les boule de la groseur d'une bille explosaire et de petite couteau j'aillire de partout sur les hommes qui tombairent comme des mouche en lessantun seul sur pied. Kay lui lançat un shuriken qu'il ne pus Ă©vitĂ© suite a la vitesse de l'armeVraiment tu serat toujours mon idole KayMerci C20 Dit kay en ce retournant vers Yondaime fixant l'homme toujours clouĂ© au murIl a parlĂ© ? Yondaime Nombre de messages 108Date d'inscription 28/12/2007Feuille de personnageAmour Objets Sujet Re recontre imprĂ©vu..pv Kay Mer 13 FĂ©v - 1446 Yondaime qui avait son Kunai a la gorge de l'homme continua de le regarder dans les yeux puis dit a Kay.."...heumm...il n'a toujours rien dit....bon je devrai te faire avouĂ© avec la force, dit t-il sur un ton menacant"Tout a coup, l'homme vit que tout devenait embrouiller autour de lui et que les mur commencait a ondulĂ© et se dĂ©formĂ©... Yondaime n'Ă©tait maintenant plus la et le mur auquel il Ă©tait clouĂ© commencait a le recouvrir puis il vit un de ses bras disparaitre dans le mur... son autre bras lui se vit arracher violement se qui lui fit poussĂ© un crit de douleur attroce... ceci ne se passait que dans le mental de l'homme mais il pouvait ressentir la douleur... ses jambes commencait a se dĂ©former et son ventre lui tournait lentement laissant une douleur insuportable a l'homme...-..haaaaaaaaaaaaaaa...je...haaaa...qu'est ce qui se passe !! haaaaa!tout son corp sauf la tĂȘte Ă©tait maintenant entrain d'ondulĂ© et de dĂ©ttacher a certain endroit puis tout a coup, tout commencait a redevenir normal puis minute par minute il regagnait sa vut normal appercevant maintenant Yondaime et Kay en face de lui..."...maintenant parle ou je recommence....."-d'acc...d'accord...je...je vais parl...je vais parler....nous avons Ă©tĂ© envoy...envoyer pour vous espionez...nous avons Ă©tĂ© aviser de....de votre arriver et...et nous devions vous suivre et rapporter to...tout les dĂ©tails a...a gaar...l'homme nu pas le temp de finir sa phrase puis il se vut transpercer le ventre par un Kunai et mourir, clouĂ© au mur... nous pouvions voirent une marre de sang se créé dans le bas du mur..."...je crois que nous devrions maintenant quitter... quand pense tu..?" InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re recontre imprĂ©vu..pv Kay Mer 13 FĂ©v - 1508 Kay fonçat les sourcis sous sont capuchon puis commença a serĂ©t les point Ă©coutant ce que l'homme avait a dire puis juste comme il allait dire quelque chose Yondaime le tua Kay tourna la tĂȘte et empoigna la gorge du Ninja et le plaquas dans un mur apparament gras suuite au manque d'igienne de cette rue Kay qui apparament n'Ă©tait pas de bonne humeur ce qui fachat un peu YondaimeToi aussi tu as remarquĂ© Kay...Tu n'est qu'un sale Idiot! Merde tu n'as rien vus dans son mensonge...Notre rencontre n'Ă©tait pas prĂ©vus ici! Merde tu t'est fait roulĂ© comme un dĂ©butant...Je t'Ai dit de te chargĂ© de l'interogatoir pas de le tuĂ©...esseille d'ĂȘtre plus vigilant a l'avenir...Saisie ? Dit kay d'un ton de voix colĂšrique tout en relachant la gorge du NinjaJe sais ce que vous pourriez ?regarde çaKay ferma l'oeil droite qui Ă©tait sont oeil normal et dans l'autre une carte s'affichat montrant les plan de la ville et un X rouge indiquait l'emplacement du quartier gĂ©nĂ©ral du gagne de rues...IntĂ©ressant...Yondaime je sais ou ce trouve leurs Qg ça te dis d'allĂ© y faire un tours ou tu prĂ©fert restĂ© ici a te regardĂ© le nombris ? Demanda Kay qui ce doutais bien de la rĂ©ponce du Ninja blond Yondaime Nombre de messages 108Date d'inscription 28/12/2007Feuille de personnageAmour Objets Sujet Re recontre imprĂ©vu..pv Kay Mer 13 FĂ©v - 1527 Yondaime avait maintenant la tĂȘte baisser et sans que Kay ne puisse voir celui-ci serrait les dents... il ferma le poing puis leva la tĂȘte vers Kay..."..ne..me..touche pas..."Celui-ci empoigna a son tour le collet de Kay et celui-ci fit demĂȘme... Il se regardĂšrent, serrant les dents... Puis, Yondaime le repoussa..."....je veux savoir oĂč se trouve ses conards alors allons y..mais...ne remait jamais la main sur moi...Yondaime regardait au bout de la ruelle attendant Kay pour qu'ils aillent rendre une petite visite au gang qui les avait attaquĂ©s... *..eum..je serrai bien obliger de travailler avec lui...pour l'instant...* InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re recontre imprĂ©vu..pv Kay Mer 13 FĂ©v - 1538 ça commença par un sourire suivit d'un pouf de rire avant qu'il ne ce mette a crampĂ© suite a la rĂ©action de croyait faire peur Ă  un homme comme Kay il ce trompais fortement et tout ceux qui connaissait vraiment Kay le savait puis il finit par arrĂȘter de rire et approchat de l'homme au cheveux blond de ça dĂ©marche habituelleCes pas car tu as le rang de Kage que tu me fait peur ,Namikaze Minato. Dit-Kay Sachant parfaitement que Yondaime n'aimerais pas ce faire appeler incis mais cela l'Importait peu puis il partie a courire a travers les rues de la villesVous ĂȘtes suivitj'avait remarquĂ© mais je m'en fou ci il nous suivent ces que l'on s'approche de leur campement Yondaime Nombre de messages 108Date d'inscription 28/12/2007Feuille de personnageAmour Objets Sujet Re recontre imprĂ©vu..pv Kay Mer 13 FĂ©v - 1709 Yondaime regardait Kay maintenant avec amusemant... Il riait car ont aurraient pu croire que celui-ci se croiyait bien supĂ©rieur... Yondaime ne repondit pas et suivis Kay avec un sourir en coin..."...ceux qui nous suives ne son pas bien fort... ont doit approcher..."Yondaime suivais Kay en regardant parfois a l'arriĂšre pour voir si il serrait capable d'appercevoir les tipes qui les suivaient mais non.. aucune trace a la vue mais il pouvait sentir leur aura... Ils Ă©taient cinq... Il regarda derriĂšre puis vient que les hommes Ă©taient derriĂšre eu..." que fesons nous..ont les affrontes ou ont atend d'ĂȘtre arriver a leur QG?"Ils Ă©taient asser grands et avaient de gros muscles mais ils semblaient lent... Contenu sponsorisĂ© recontre imprĂ©vu..pv Kay
Jai comme un con déclaré à une super amie de longue date mes sentiments et je me suis pris un stop assez violent "Penses y encore, tu dois te sentir seul avec tes études, je pense pas que
Localisation XSujet Lene Maelstrom Jeu 31 Juil 2008, 2047 Nom MaelstromPrĂ©nom LeneRang Esclave Age 19 ansBiographie minimum 7 lignes Quelques mots dans un journal perdu, quelques bribes de mots, pour ne jamais oublier le passé  Il ne faut rien oublier, tout coucher sur le papier mĂȘme le plus imbibĂ© de sang. Je suis nĂ©e en 2032 sous le nom de Lene Amzer-Na
 » l’écriture a Ă©tĂ© trop endommagĂ©e par un liquide. 
 dans ce pays que l’on nommait encore Finlande. J’ai vĂ©cu les trois premiĂšres annĂ©es de ma vie dans la quiĂ©tude, mis Ă  part le fait que nous ayons du dĂ©mĂ©nager bien vite en Allemagne pour cause d’immersion de nos terres, entourĂ©e de mon frĂšre jumeau, et de mes parents. TrĂšs aimants, je ne me souviens que trĂšs peu d’eux, hĂ©las. Notre pays avait connu une montĂ©e grandissante. Mais Ă  l’ñge de quatre ans, j’ai vu peu Ă  peu mon monde changer. Ma vie Ă©tait un mĂ©lange de culture et de musique. Mes parents Ă©taient effrayĂ©s par cette guerre mais mon pĂšre Ă©tait si courageux qu’il prit tout en main et nous trouva une place dans l’ancienne Novossibirsk. La vie n’y Ă©tait pas la plus agrĂ©able mais peu importait, notre famille restait soudĂ©e. En 2037 ou 2038, nous avons vu, avec mon frĂšre, notre vie basculer totalement lorsque notre pĂšre fut tuĂ© de par les bombes. Ma mĂšre, de dĂ©sespoir, se suicida, nous laissant mon frĂšre et moi, si jeunes
 Je me suis rĂ©fugiĂ©e avec mon frĂšre chez une amie de ma mĂšre, Sinmora, qui n’habitait pas si loin de nous mais aprĂšs une longue et pĂ©nible traversĂ©e Ă  travers cette nuit nuclĂ©aire. Mon frĂšre en garda d’intenses sĂ©quelles respiratoires malgrĂ© sa rĂ©sistance. Cette amie de ma mĂšre avait perdu aussi ses deux filles et toute sa famille. Nous avons passĂ© tant bien que mal les annĂ©es qui suivirent, tentant d’échapper Ă  ces mutations. Car certains humains changeaient. C'Ă©tait si visible, Sinmora disait chaque jour que si un de nous commençait Ă  changer, cela ne serait que malheur. Elle les haĂŻssait, nous ne savions pas pourquoi. Nous tentions de rester Ă  l' dĂ©couvrais plus tard que Sinmora en avait peur car elle ne pouvait pas les reconnaitre et qu'elle refusait qu'on la "lise" comme un vulgaire bout de papier. Ces gens pouvaient voir en nous comme dans de l'eau de roche. Il Ă©tait plus intelligent, a croire que leur organisme Ă©tait plus malin que le notre, puisqu'il s'Ă©tait adaptĂ© aux nous confinions parfois des semaines sans voir la lumiĂšre du jour, subsistant comme nous pouvions. Mon frĂšre ne cessait de tousser, il Ă©touffait littĂ©ralement sous cette poussiĂšre
 C’est ce jour lĂ  que j’ai prit le nom de famille de Sinmora. Nous ne pouvions rester et avons fuit la Russie » pour trouver des terres plus clĂ©mentes. Je ne me souviens pas comment je suis arrivĂ©e Ă  Muddle Island, tout ce que je sais, c’est qu’une fois arrivĂ©, je devais avoir aux alentours de quinze ans. Oui, nous Ă©tions en 2047 et les Moires avaient prit possession, depuis un an maintenant, de tout ce que les humains dĂ©ploraient Ă  prĂ©sent et observaient dans l’ombre comme des chiens dĂ©pouillĂ©s de leur os. HĂ©las, nous ne pouvions rien faire, absolument rien. Ils Ă©taient tous plus forts, plus Ă  mĂȘme de gouverner, selon moi. Sinmora me grondait Ă  chaque fois que je disais frĂšre dĂ©cĂ©da alors que nous n’avions que seize ans. Ses poumons Ă©taient paralysĂ©s par la poussiĂšre nuclĂ©aire qui s’était solidifiĂ©e dans tout son appareil respiratoire, ne lui laissant aucune chance de survie. Ce dĂ©cĂšs m’affecta tout particuliĂšrement. Mon frĂšre Ă©tait tout ce qui me restait rĂ©ellement. "Oh, mon frĂšre, pourquoi n'as-tu pas mutĂ© toi aussi... Personne n'aurait rien vu, tu le savais, je le savais aussi, tu es mĂȘme tombĂ© amoureux de l'une d'elles sans jamais t'en douter, jusqu'Ă  ce qu'elle se trahisse et s'appuie sur tes pensĂ©es et non sur tes mots..."Sinmora se volatilisa un jour, sans que je sache pourquoi. Elle fut retrouvĂ©e quelques semaines plus tard, ne savais si c’était une malĂ©diction ou non mais je sombrais peu Ă  peu dans le dĂ©sespoir. Il ne me restait plus grand-chose mis Ă  part un collier que m’avait donnĂ© ma mĂšre. Je ne pouvais me rĂ©soudre Ă  l’évidence et pourtant, j’étais seule. Les humains Ă©taient tous devenus si taciturnes, froids et distants entre eux. Comme si l’arrivĂ©e des Moires n’était pas assez difficile Ă  rĂ©ussissais Ă  trouver un endroit pour vivre mais en venait Ă  me vendre, lorsque l’argent venait trop Ă  manquer. On me le disait, j’étais agrĂ©able Ă  regarder et on me mettait volontiers dans n’importe quel lit. La seule chose qui me fit sortir de mon calme routinier fut l’enlĂšvement de la Nyx, Aurora
 Aucune rue ne devint sĂ»re et je choisissais de me tapir chez moi et ne sortir que par grande nĂ©cessité  Mais rien ne pouvait changer cette expression morne et presque mĂ©lancolique qui habitait mon visage. Puis cette nuit, oĂč personne n’a vu la chose arriver et oĂč nous avons Ă©tĂ© littĂ©ralement enfermĂ©s
Oui, le ghetto. Cette cage oĂč nous Ă©tions parquĂ©s comme des moutons. Tout semblait normal, tout le monde savait bien que rien ne serait jamais comme avant. La rĂ©sistance, tout le monde murmurait son nom mais personne n'osait. Et j'Ă©tais bien trop faible et peureuse pour dĂ©fier le pouvoir des vĂ©cu jusqu’ici de la sorte. Je ne sais ce qui m’attend. EnlĂšvement, mort par Ă©touffement, complots
Tout est si compliqué Physique minimum 5 lignes Lene a une taille acceptable, environ un mĂštre soixante-treize, mais rien d’incroyable. Elle est svelte et a une silhouette agrĂ©able Ă  regarder. Sa taille en sablier a fait rĂȘver plus d’un homme du ghetto qui ont pu en apprĂ©cier les courbes en Ă©change d’argent, lorsque la demoiselle voulait arrondir ses fins de mois. Elle peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e d’un peu trop maigrichonne, pourtant. Son visage est doux, oui, d’une douceur presque suspecte. Il est entourĂ© de cheveux noirs aux trĂšs lĂ©gers reflets violets qui tombent en principe jusqu’au dĂ©but de ses reins, lorsqu’elle ne les relĂšve pas partiellement. Elle reste coquette et tente de se maquiller avec ce qu’elle trouve afin de relever la teinte irrĂ©elle de ses yeux qu’elle tient de sa mĂšre. Des yeux d’un bleu glacĂ©, qui semble prĂȘt Ă  se briser. Ses lĂšvres, elles, sont assez fines et se pincent parfois lorsque Lene se retient de dire une bĂȘtise ou de rĂ©pliquer quelque chose d’un peu trop cru. Ou mĂȘme lorsqu’elle est gĂȘnĂ©e. Son joli petit nez un rien rond donnent un son visage une teinte toujours assez enfantine, ce qui est relevĂ© par ses pommettes hautes. Sa peau est trĂšs blanche, elle tient cela de ses origines nordiques et lorsqu’elle rougit, rien n’est plus de son cou dĂ©licat est attachĂ© un collier simple, une chaĂźne en argent oĂč pend une rose enlacĂ©e autour d’une Ă©pĂ©e, qu’elle tient de sa mĂšre. Sa poitrine est menue, un peu trop selon Lene, qui aimerait pouvoir emplir un bonnet de plus. Ses jambes longues et fuselĂ©es lui permettent de courir vite, sauter et se mouvoir avec souplesse. La cambrure de ses reins est un peu plus accentuĂ©e, ce qui lui cause parfois des douleurs au niveau des lombaires. Elle porte, depuis toute petite, des corsets et des hauts lacĂ©s, en souvenir de sa famille qui avait la particularitĂ© de porter presque exclusivement des corsets sĂ©vĂšres sans pour autant trop exagĂ©rer la finesse de la est bien souvent uniquement vĂȘtue de noir, passant ainsi inaperçue. Mais elle coupe parfois avec du pourpre, du violet ou du bleu visage est trĂšs expressif, ainsi, il est facile de voir lorsque quelque chose ne va pas. Elle dĂ©teste rougir ce qui, pourtant, lui arrive bien souvent, lorsqu’elle croise un beau jeune minimum 5 lignes Lene est facile Ă  vivre, il n’y a pas Ă  dire. Elle garde une profonde mĂ©lancolie due Ă  la perte de ses parents et de son frĂšre, ainsi que de Sinmora. Elle semble souvent plongĂ©e dans ses pensĂ©es, les yeux perdus dans le vague. Assez timide, elle s’arrange pourtant lorsqu’elle sait que c’est nĂ©cessaire. C’est ainsi qu’elle a pu se reconvertir, parfois, en fille de joie pour les plus riches. Mais elle se dĂ©goĂ»te de faire ça. Elle rĂȘve encore du prince charmant, bien sĂ»r. Douce et pas contrariante, elle sait qu’elle pourrait ĂȘtre une esclave trĂšs obĂ©issante. Bien sĂ»r, elle adorerait avoir UN maĂźtre et non UNE maĂźtresse. Elle se surprend souvent Ă  s’imaginer servir un Moire et secoue la tĂȘte, tentant de se rĂ©soudre Ă  l’évidence qu’elle va rester une demoiselle enfermĂ©e dans le ghetto humain. Lorsqu’on l’énerve, par contre, mieux vaut oublier le lieu oĂč elle vous a menacĂ© de se venger. Elle est rancuniĂšre au possible et n’hĂ©sitera pas Ă  laisser le doux poison de la vengeance s’écouler ainsi que le sang de ses victimes qu’elle cache
 Elle tait ses vengeances, mĂȘme les plus insignifiantes. Lene est trĂšs facile Ă  vexer mais se tait lorsque c’est le cas, et oui, mademoiselle Maelstrom est elle se sent si mal qu’elle en pleure, mĂȘme en publique. Elle tente de garder l’honneur de sa famille mais
 A prĂ©sent qu’elle a Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©e, que faire ? Que faire contre ces fantĂŽmes qui la hantent ? Le souvenir de son frĂšre, mourrant, la respiration sifflante, lui provoque d’horribles cauchemars et des insomnies Ă  rĂ©pĂ©tition. Autre DĂ©tail particulier ou Information SpĂ©ciale XAvatar Ecrivez de la façon suivante "PersonnalitĂ© -> "Nom d'utilisateur" Personne de passe Ă  qui ils ont Ă©tĂ© envoyĂ© Eva Desta de BiancaOĂč avez vous dĂ©couvert ce forum ? TOP des Meillieurs RPG »Votre activitĂ© sur le forum ? Assez rĂ©guliĂšre au minimum deux fois par semaine.DerniĂšre Ă©dition par Lene Maelstrom le Ven 01 AoĂ» 2008, 1058, Ă©ditĂ© 1 fois Localisation PrĂšs d'une bouteilleSujet Re Lene Maelstrom Ven 01 AoĂ» 2008, 0121 Sujet Re Lene Maelstrom Ven 01 AoĂ» 2008, 0341 Bienvenue Ă  toi !Les mots de passes sont corrects, mais je vois deux petits problĂšmesLe premier est ta biographie qui possĂšde quelques petites erreurs ...Tout d'abords, tu dis que tu es nĂ©e en 2031, donc si tu as 19 ans tu es nĂ©e en 2032, nous sommes actuellement en 2051 et non en plus, dans ta bio tu ne parles pas de la mutation des moires, bien que tu mentionnes leur montĂ©e au pouvoir tu dois raconter leur mutation, de leur enfin, Ă  la fin tu dis Citation oĂč nous avons Ă©tĂ© littĂ©ralement enfermĂ©s
 , je sais que tu parles du ghetto, mais peux tu s'il te plait, le mentionner noir sur blanc, pour que tout reste clair. Merci de changer tout cela, mais cela va ĂȘtre facile ;Le second problĂšme qui me tracasse, est ton choix de prendre une inconnue comme avatar, bien que le forum accepte ce choix, nous sommes sceptiques de ce genre d'option, car d'une il y aura trĂšs peu de photo de cette personne donc une possibilitĂ© rĂ©duite de changer d'avatar et de signature, et de deux, nous acceptons que trĂšs trĂšs rarement les changements d'avatars, donc si tu as une personnalitĂ© dans la tĂȘte prend lĂ , mais cela est Ă  toi de voir ...Bon courage ^^ Localisation Moire rĂ©sistantSujet Re Lene Maelstrom Ven 01 AoĂ» 2008, 0940 Localisation XSujet Re Lene Maelstrom Ven 01 AoĂ» 2008, 1101 Pour les changements, j'ai tentĂ© de tout arranger disons que comme dans l'histoire j'ai vu "Janvier 2051" et que je la faisais naĂźtre en mai, je me suis dit qu'elle Ă©tait plus proche de 20 ans que de 19, mais au final, ça me vaPour l'avatar et mĂȘme le kit en entier, il n'y a pas de problĂšme, j'ai d'autres photos de cette personne, c'est juste que je ne sais absolument pas qui elle est =Merci Ă  vous trois pour l'accueil ^^ Sujet Re Lene Maelstrom Ven 01 AoĂ» 2008, 1112 On dirait Avril Lavigne... lol Bienvenue Ă  toi ! Localisation XSujet Re Lene Maelstrom Ven 01 AoĂ» 2008, 1117 *Attention je vais me vexer.*Non non, si ça avait Ă©tĂ© elle, j'aurais reconnu Sujet Re Lene Maelstrom Ven 01 AoĂ» 2008, 1147 Bon tu as tout modifiĂ© cela me semble maintenant bon, bien que je reste sceptique pour la personne que tu as pris, maintenant c'est ton choix, mais attention on t'aura prĂ©venu...Bon chose dite, je te te valide donc Tu peux d'ores et dĂ©jĂ  consulter la liste des Moires et Humains Disponibles ~~ICI~~. Et te recenser quand tu en auras trouvĂ© un ~~Ici~~Sache que toutes demandes ce font par jeu en ces terres... Localisation Moire&Modo SadiqueSujet Re Lene Maelstrom Ven 01 AoĂ» 2008, 1333 Bienvenue ^^Tu me trouves sadique... mais la tel que tu me vois, je ne le suis pas encore. Merci Eva ^^ Pandora DaumierMoire RĂ©sistanteLocalisation Dans la forĂȘt Humeur Quand nous sommes-nous perdus ?Sujet Re Lene Maelstrom Ven 01 AoĂ» 2008, 1533 Bienvenue M'zelle Lene ^^ Localisation XSujet Re Lene Maelstrom Ven 01 AoĂ» 2008, 1553 Merci Ă  vous deux. *Rougit* Sujet Re Lene Maelstrom Sam 02 AoĂ» 2008, 1548 Soit la bienvenue parmi nous ;KLIK KLIK KUSSEC Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum

Je me brise au Whisky glace et m'allume au Malibu". 55 likes. I love cigarette ? No I prefer Vodka

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jai du bon shit de super silver haze et de northern lights bien brun a vendre je vends ces rĂ©sines sous f Par losangellier, le 28.05.2017 ton visage est joli mais ce qui ne va pas ce serait plutĂŽt tes sourcils, tes cheveux et tes lunettes. donc, je Par Sisi10, le 06.02.2014 non t'es quand mĂȘme moche ;. dĂ©solĂ© Par Anonyme, le 23.01.2014 apcUl.
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