Lepère Noël est une ordure Mettant en vedette : Jean-Michel Anctil, Josée Deschênes, Mario Jean, Brigitte Lafleur, Pierre-François Legendre et Claude Prégent Mise en scène d'André Robitaille Production : MONARQUE. Avec cette production, Monarque frappe à nouveau un grand coup en faisant revivre sur scène un grand classique français avec, en prime,

LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE de Josiane Balasko et LA TROUPE DU SPLENDID Samedi à 17h Salle 1 Salle du Rez Le Père Noël est toujours une ordure, les désespérés sont toujours désespérés, … et certaines fêtes de Noel mériteraient toujours et encore de ne pas être vécues ! Pour Pierre et Thérèse, tout semble annoncer une soirée tranquille faite d’échange et de partage chez Détresse Amitié ». Mais c’est compter sans la présence récurrente de voisins, de Josette, de Félix, qui la pourchasse, de Katia, à qui Pierre, touché par sa détresse, a permis à titre exceptionnel de venir passer un moment dans leurs locaux. Les deux bénévoles se retrouveront pris au piège des délires et des fantasmes de ces âmes égarées, révélant ainsi leur propre détresse et leur manque d’amitié ! Les inconditionnels de cette comédie ne seront pas déçus et les novices comblés à travers cette version pleinement nourrie. Audace et folie douce réunies vous feront vivre la recette d’une farce désopilante ! Auteur Josiane Balasko et la troupe du Splendid Artistes en alternance Deniz Atay, Olivier Bauwens, Laetitia Bonmartel, Alexan Bidou, Florine Célestin, Isabelle Degraeve, Stéphane Deleau, Gabrielle Gay, Alexandre Guédé, Arnaud Kob, Sébastien Lumbreras, Arnaud Patron, Mathilde Serre, Stéphane Theron Tarif adultes Placement Libre 26€ Tarif résidents Montorgueil Placement Libre 22€ Tarif étudiants Placement Libre -25 ans 13€
Forumde Discussion Générale : Discussion Society » Cinéma » Vos films préférés » Comédie, Romance » Le Père Noël Est Une Ordure. Le Père Noël Est Une Ordure. Message [Page 1 sur 1] 1 Le Père Noël Est Une Ordure Mar 6 Oct 2009 -
Le père Noël est une ordure est un film français de la troupe du Splendid, réalisé par Jean-Marie Poiré et sorti au cinéma le 25 août 1982. Il est adapté de la pièce de théâtre éponyme créée en 1979 par la troupe. Synopsis[] Soir de Noël burlesque où, à la permanence téléphonique parisienne de détresse amitié, des bénévoles sont perturbés par l'arrivée de personnages marginaux et farfelus, qui provoquent des catastrophes en chaîne. Au fil de la soirée, Pierre Mortez et Thérèse recevront tour à tour la visite de leur voisin bulgare, ModèleM. Preskovitch, qui leur présentera des spécialités gastronomiques de son pays toutes aussi infectes les unes que les autres, de Katia, un travesti homosexuel désespéré, de Josette, la petite protégée » de Thérèse ainsi que de Félix, fiancé miteux de Josette individu violent au sein du couple et voleur invétéré déguisé en père Noël, sans oublier ModèleMme Musquin coincée dans l’ascenseur à deux reprises et les récurrents coups de fil de l'obsédé qu'on ne voit jamais. Alors que tout semble redevenir normal, Josette, pour vider le pistolet de Félix et le rendre inoffensif, abat malencontreusement le dépanneur de l'ascenseur... Fiche technique[] Distribution[] Anémone Thérèse de Monsou[2] Thierry Lhermitte Pierre Mortez Marie-Anne Chazel Josette Zézette Gérard Jugnot Félix Christian Clavier Katia Jean-Jacques Josiane Balasko Marie-Ange Musquin Bruno Moynot Zadko Preskovitch Jacques François Le pharmacien Martin Lamotte M. Leblé Michel Blanc Voix de l'obsédé au téléphone Claire Magnin ModèleMme Leblé Jean-Pierre Clami Le père mécontent du début Jeannette Batti François Rostain Suzanne Berthois Bhime Souaré Michel Bonnet L'homme se suicidant au téléphone Josy Lafont Gérard Thirion Personnages principaux[] Félix, un pauvre homme déguisé en Père Noël. Il est mythomane et très violent. Au début du film, il se fait renvoyer de son métier de Père Noël-homme sandwich pour le cabaret Pigallos. Il garde alors son costume toute la soirée. C'est lui qui prend l'initiative de dépecer avec une scie le réparateur de l' ascenseur et d'emballer dans du papier cadeau les morceaux du cadavre. Il est accompagné d'un lapin nommé Pinouille. Josette, ou Zézette, la compagne de Félix. Une femme enceinte, simple d'esprit. Elle se promène avec un caddie rempli de bibelots. Elle est affublée d'un cheveux sur la langue et parle d'une voix suraiguë. Elle est la "petite protégée" de Thérèse, qu'elle a connu à "l'AJCD", sans doute une association de réinsertion sociale. Elle vit avec Félix dans une décharge. Pierre, le bénévole maladroit et hypocrite de SOS détresse Amitié. Il peint pour Thérèse un grand tableau représentant Thérèse nue, courant avec un porc, avec au loin un petit village. Il est marié et père de famille, mais selon Mme Musquin, il a une liaison. Il emploie souvent l'expression "C'est cela, oui." Thérèse, la bénévole un peu coincée, titulaire de son diplôme d'Assistante Sociale. Son hobby est le tricot elle tricote des gants à trois doigts pour "mes petits lépreux de Jakarta" et un affreux gilet, d'abord pris pour une serpillière par Pierre. Il est fort probable qu'elle soit secrètement amoureuse de ce dernier. Thérèse est très sensible. Elle fait l'amour avec Pierre dans la baignoire. Le travesti, qui se fait appeler Katia, dépressif, sans-gêne et la principale victime de Félix. Il est surnommé par sa famille "Charles Bronson". Marie-Ange Musquin, BCBG très froide et sévère. Elle reste bloquée deux fois dans l'ascenseur, s'éléctrocute et sa voiture tombe en panne. Elle est très en retard pour le réveillon chez sa soeur Marie-Cécile à Créteil. Lorsqu' elle est bloquée dans l'ascenseur elle utilise les cadeaux de ses neveux Une trompette en plastique et un Simon pour appeler à l'aide et un tournevis d'une boite à outils d'enfant pour dévisser la porte. M. Preskovitch, voisin bulgare, généreux, doté d'un fort accent et d'un monosourcil. Il offre avec attention ses spécialités culinaires immondes à Thérèse et Pierre Les fameux doubitchous de Sofia - pâtisserie roulée à la main sous les aisselles » - puis le kloug aux marrons - sorte de bûche de noël dégageant une odeur nauséabonde - qu'il colmatera ensuite avec du chpoutz. Très envahissant, Thérèse et Pierre ne l'apprécient pas beaucoup. Il travaille de nuit au péage de Corbeil-Sud. Personnages secondaires[] Le suicidé de la cabine téléphonique Le pistolet sur la tempe, et Thérèse au bout du fil, celle-ci ne l'entend pas bien et lui dit "Appuyez sur le bouton!" . L'homme appuie sur la gachette et sa cervelle se fracasse contre les vitres. M. Leblé, voisin d'immeuble râleur,il passe le réveillon avec sa famille et est dérangé par les cris du 5e il passe son temps à se plaindre de SOS détresse Amitié. M. Poisseau, le directeur de la pharmacie. Il soigne Félix en vitesse avec du Synthol car il a un important "réveillon chez Castel" et une jeune blonde surnommée "Bijou" l'attend dans un taxi. Sa veste de smoking est fichue par le kloug aux marrons de M. Preskovitch. L'obsédé du téléphone, on ne le voit jamais mais il passe son temps à insulter les répondantes au téléphone Thérèse ou Zézette. Le réparateur de l'ascenseur Tué accidentellement par Zézette, il est dépecé dans la cuisine par Félix. Les morceaux sont emballés dans du papier-cadeaux, et à la fin du film tous les personnages vont distribuer les paquets aux animaux du zoo de Vincennes. Genèse[] À la suite du succès de la pièce éponyme, Yves Rousset-Rouard lance l'idée d'une adaptation cinématographique, avec Jean-Marie Poiré à la réalisation. Jean-Marie Poiré a rencontré la troupe par le biais de Josiane Balasko, avec qui il avait tourné son premier film, Les Petits Câlins, en 1977, et Les hommes préfèrent les grosses en 1981. Le réalisateur est arrivé avec l'intention de faire un vrai film », de repartir dans une autre logique ». D'après lui, la fin de la pièce était très très mauvaise » et s'emballait dans une espèce de caricature de grand guignol[3] ». Tournage[] La première scène du film a réellement été tournée sur les Grands Boulevards au moment de Noël, et ce sans autorisation de la part des grands magasins, qui auraient refusé à la simple lecture du titre. Gérard Jugnot, caché dans une camionnette, sortait quelques instants pour les prises. L'équipe de tournage utilisera par la suite un nom de code Les bronzés fêtent Noël[4]. Le reste du film a été tourné dans les studios d'Épinay-sur-Seine. Tout un immeuble a été reconstruit, avec un ascenseur pouvant monter trois étages. Différences entre la pièce et le film[] Madame Musquin n'apparaît pas dans la pièce. Un monsieur Musquin est simplement évoqué. Le personnage et ses mésaventures dans l'ascenseur ont été inventés afin que Josiane Balasko, qui ne jouait pas dans la pièce, puisse figurer dans le film. Dans le film, Thérèse dit qu'elle a rencontré Josette à l'AJCD. Dans la pièce, elles sont cousines. Thérèse couche avec Félix dans la pièce, alors que c'est avec Pierre dans le film. Dans la pièce, Katia révèle qu'il s'appelle Jean-Jacques et qu'il a été marié à Thérèse. Il finit par se suicider avec l'arme de Félix. Tous ces éléments sont absents du film, tout comme la chute mortelle de Thérèse. La pièce se termine par l'explosion de l'immeuble, à cause de Preskovitch qui se suicide au gaz. Dans le film, Katia est martyrisée sans cesse par Félix, dans la pièce, ce dernier se montre plus magnanime avec elle. Dans le film, Pierre coince les doigts de Preskovitch en claquant la porte, dans la pièce c'est Félix qui se fait coincer le doigt par la porte. Dans la pièce, une fois que Pierre a montré son tableau à Thérèse, plus tard, elle le montre à Félix. Dans le film, elle cache le tableau & ne le montre à personne. Dans la pièce Josette & Katia échangent leurs tenues, dans le film, elles gardent leurs tenues respectives. Dans la pièce, Françoise la femme de Pierre, appelle ce dernier, pour lui dire qu'il est infidèle & qu'elle le quitte. Dans le film, cette scène ne se produit jamais. Le slow[] Le slow entre Pierre et Katia est l'une des séquences les plus célèbres du film. La chanson de Guy Marchand, Destinée, n'était pas celle prévue à l'origine. Les images ont été tournées avec Pauvres Diables de Julio Iglesias en fond sonore, mais il s'est avéré impossible d'obtenir les droits de la chanson. Vladimir Cosma, chargé de trouver une chanson avec un rythme similaire, a repris Destinée, qu'il avait composée avec Guy Marchand pour le film Les Sous-doués en vacances, sorti en 1981. Les dialogues ont été réenregistrés, on entend Katia demander Vous aimez ce genre de musique ? » alors que l'on devine sur ses lèvres Vous aimez Julio Iglesias ? », tandis que la réponse C'est un grand chanteur » de Pierre est remplacée par C'est très joliment chanté ». Julio Iglesias est néanmoins présent dans le film. En effet, la caravane de Josette et Félix est décorée de photos du chanteur, et Josette porte un badge I love Julio ». De plus, sa chanson Je n'ai pas changé est reprise par Jacques Villeret l'année suivante dans Papy fait de la résistance, qui réunit également Jean-Marie Poiré et le Splendid. Guy Marchand devait faire un caméo dans le film, mais frustré par le tube Destinée, chanson qui figurait déjà dans le film Les Sous-doués en Vacances, il ne souhaitait plus être associé à cette chanson, tube qu'il trouvait fait "facilement", et ne pas être considéré comme un "chanteur de variétés" de l'époque, alors qu'il était avant tout un jazzman ou musicien de jazz, avec des années de carrière derrière lui, d'autant plus qu'il avait l'estime de grands noms du jazz comme Michel Petrucciani, Al Jarreau, George Benson, Claude Nougaro... Mais cette chanson restera, pour le grand public, la plus connue de ce crooner, bien malgré lui. Guy Marchand renoncera finalement à faire un caméo pour le film, mais autorisera la diffusion de la chanson Destinée dans le film Le père Noël est une ordure. Fin alternative[] Dans la première version du scénario, Thérèse et Pierre sortaient du zoo et se rendaient dans une église pour se confesser à un prêtre, qui aurait été interprété par Michel Blanc. Horrifié, le prêtre dénonçait les agissements de la bande à la police. Le film se serait terminé par une photo des protagonistes dans le box des accusés à la une d'un journal[5]. Accueil[] À sa sortie en salles, le film fut boycotté par la RATP qui refuse de louer des panneaux publicitaires pour l'affiche en raison de son titre provocant. Certains cinémas ont ajouté diverses mentions sur leurs affiches Le père Noël est une ordure... pas le vrai, ou encore Le père Noël est... presque... une ordure. Le film a attiré 1 604 220 spectateurs en 1982, moins que Les Bronzés, mais plus que Les bronzés font du ski. Le film devient un film culte après ses diffusions à la télévision[6]. Les critiques de la presse ont été en grande majorité négatives. Serge Toubiana des Cahiers du cinéma a écrit Bonne nouvelle, stop - Café-théâtre en progrès, stop - Pas de contenu, stop - Comédie parfois noire, stop - Comédie sans message, stop - Point fort unités de temps et de lieu respectées, stop - Adaptation rigoureuse pièce de théâtre, stop - Découpage plutôt serré, stop - Pas trop théâtre filmé », stop - Tient compte des contraintes de temps et d'espace un appartement, une nuit, des personnages, stop - Acteurs du Splendid meilleurs que d'habitude, stop - Chacun joue pour soi-même, stop - Idée d'enfermer Balasko dans cage d'escalier pendant tout le film excellente, stop - Ne pas espérer plus, mais quand même... stop[7]. » Critique[] Certaines scènes et appréciations du film, concernant le personnage de Preskovitch et les spécialités du dobitchu » – que des bonnes choses, c'est du cacao de synthèse, avec de la margarine et de la saccharose » – et du kloug aux marrons », ont fait dire à des connaisseurs de la culture balkanique tels Jean-Marie Martin que ne pouvant pas, légalement, se moquer des pays voisins de la France et encore moins des Africains, des Arabes ou des Juifs, certains humoristes comme la troupe du Splendid se sont engouffrés dans le vide juridique qui leur permet de véhiculer les pires clichés sur les Européens de l'Est, et ces comédiens ne sont pas les seuls, loin de là[8] ». Reprise[] En 1994, Le père Noël est une ordure a fait l'objet d'une reprise américaine réalisée par Nora Ephron sous le titre Mixed Nuts. Notes et références[] ↑ Détails du film Le Père Noël est une ordure » sur le site du CNC. Consulté le 10 mars 2014 ↑ À 5 minutes 35 du film, on peut voir son nom sur la pochette qui est devant elle. ↑ DVD Le père Noël est une ordure, Studio Canal. ↑ Génération Splendid, Mathias Goudeau, City Éditions. ↑ Le Père Noël est une ordure » sur Consulté le 8 mars 2014 ↑ Véziane de Vezins, Le Père Noël est une ordure décrypté » sur Mis en ligne le 21 décembre 2011, consulté le 23 novembre 2012. ↑ Les Cahiers du cinéma ModèleN°, octobre 1982. ↑ Jean-Marie Martin sur [1]. Vidéographie[] Daniel Ablin, Il était une fois… Le père Noël est une ordure, 2011, documentaire de la série Un film et son époque. Voir aussi[] Sur les autres projets Wikimedia Le père Noël est une ordure, sur Wikiquote Articles connexes[] Splendid Liens externes[] fr/en [ ModèleAllocine titre
LePère Noël est une ordure en Blu-ray est loin d'être un mauvais cadeau visuel. L'image est conforme au tournage de l'époque en termes

Affiche du film Le père Noël est une ordure. 1982.

LePère Noël est une ordure. Nous le savons depuis la pièce des Bronzés et ses incontournables rediffusions à la télévision. La preuve cette fois par le dessin. Il se retrouve au chômage pour le dessinateur de presse Xavier Delucq : Ou contraint d’enfiler d’autres costumes pour 2018 avec le dessinateur François Glon :

Il y a quarante ans, entre la sortie des deux premiers volets des "Bronzés" au cinéma, la troupe du Splendid s'est retrouvée pour écrire cette pièce au cours de l'année 1979."Ça dépend, ça dépasse", "oh Thérèse ! Une serpillière ! C'est formidable, fallait pas", "c'est fin, c'est très fin, ça se mange sans faim"… Le père Noël est une ordure regorge de citations devenues cultes. Quarante ans après la première représentation de la pièce au théâtre, le 17 octobre 1979, elles résonnent encore dans les têtes de plusieurs générations celles qui ont découvert les aventures de Zézette, Félix, Katia, Thérèse, Pierre et monsieur Preskovic sur les planches ou au cinéma, et celles qui ont pénétré dans les locaux de SOS Détresse Amitié via la VHS ou les innombrables rediffusions sur le petit écran. L'œuvre a désormais sa place au panthéon de l'humour français. Et pourtant, le soir de la première, les principaux intéressés n'en menaient pas large. Après le succès des Bronzés 2,2 millions de spectateurs en 1978, adaptation de leur pièce Amours, coquillages et crustacés, les membres du Splendid s'attellent à l'écriture d'une nouvelle pièce pour leur café-théâtre éponyme, situé au 10 rue des Lombards, dans le 4e arrondissement de Paris. Comme à chaque fois qu'ils se lancent dans un projet, ils se réunissent un peu chez les uns, un peu chez les autres. "Chez Thierry [Lhermitte], Christian [Clavier] et Marie-Anne [Chazel]", se souvient pour franceinfo Bruno Moynot, qui interprète l'inoubliable monsieur Preskovic. "Plutôt chez Bruno et Josiane [Balasko]", se remémore quant à elle Marie-Anne Chazel, qui joue Zézette, cette SDF à la dentition proéminente, enceinte d'un père Noël violent et accrochée à son chariot de supermarché "On voulait écrire sur quelque chose qui se passe quand les gens sont le plus heureux, en famille, mais on voulait s'intéresser aux gens qui ne le sont pas." La période de Noël s'impose facilement. La troupe observe aussi l'émergence des services d'écoute téléphonique venant en aide aux personnes seules ou désespérées, comme SOS Amitié, apparu dans les années 1960. "C'était une époque où ce genre de centres d'appels se développaient", se rappelle l'actrice. Pourquoi ne pas mélanger ces deux idées ? Le concept de départ est trouvé, le travail peut commencer, au début de l'année 1979. Mais il doit s'interrompre pendant quelques semaines pour tourner la suite des Bronzés. Un deuxième opus pas forcément désiré par la troupe – notamment par Michel Blanc, qui ne participe pas à l'écriture du film –, mais vivement encouragé par le producteur Yves Rousset-Rouard. Dès cette époque, il pousse en effet chez l'interprète de Jean-Claude Dusse des désirs d'indépendance. Désirs qui vont se matérialiser très rapidement lors de l'écriture du Père Noël est une ordure, pièce dans laquelle Michel Blanc ne jouera finalement pas. "Au départ, pendant huit jours, le concept de base, on l'a travaillé ensemble et, au bout de huit jours, j'ai dit 'non'. Non que je n'aie pas trouvé ça bien, mais je voulais voler de mes propres ailes. Avec le recul, c'est ce qui a été le mieux", explique l'acteur dans le documentaire Des Bronzés au Père Noël, la folle histoire du Splendid diffusé en 2016 sur D8. Michel avait envie de vivre sa propre histoire. Marie-Anne Chazel, comédienneà franceinfo "J'ai pu être triste car il était tellement créatif, confie Marie-Anne Chazel. J'ai ressenti son absence surtout dans les dialogues, mais il n'y avait pas d'obligation à rester fidèle au groupe envers et contre tout." "Cela n'a pas posé de problème, on était un groupe mais chacun avait le droit de vivre sa vie de son côté, confirme Bruno Moynot. Il n'y avait pas de malaise, tant qu'on n'obligeait pas la troupe à arrêter un projet. C'est pour cela qu'on a tenu longtemps." La troupe n'en tiendra pas rigueur à Michel Blanc puisqu'au moment de l'adaptation au cinéma, la bande lui réservera une apparition vocale mémorable la scène du pervers qui insulte Thérèse au téléphone, devenue culte. Pour écrire la pièce, la troupe s'astreint à un rythme de travail quotidien. "On se retrouvait en début d'après-midi et on écrivait plusieurs heures, jusqu'à 18 heures. Au début, il y avait toujours un moment où on racontait tout et n'importe quoi", décrit Bruno Moynot. Pour dépeindre la galerie de personnages qui vont se croiser dans le bureau de SOS Détresse Amitié, les amis n'ont pas à chercher bien loin. Pour le personnage de Pierre Mortez, le bénévole pétri de bonnes intentions mais à l'insulte facile, Marie-Anne Chazel donne la piste "Mon père avait un peu travaillé dans une organisation de ce genre, créée par un pasteur suisse. Je me souviens qu'il était tout à fait interdit de recevoir les gens, de donner des rendez-vous. Toute la communication devait se faire exclusivement par téléphone. Pour éviter, justement, ce que l'on a décrit – en exagérant – dans la pièce", raconte-t-elle dans le livre Génération Père Noël d'Alexandre Grenier Belfond. En revanche, le fameux "c'est celaaa, oui" est un tic de langage chipé à leur agent artistique de l'époque. Pour le personnage de Félix, le père Noël alcoolique et violent, Bruno Moynot pioche chez une connaissance. André Presse est "un ami" de la mère de Josiane Balasko, assure Alexandre Grenier dans son ouvrage. Mais lorsqu'il levait un peu trop le coude, il devenait incontrôlable et "voulait buter tout le monde". Il annonçait qu'il se suicidait tous les trois jours. Il était capable de s'accrocher à la poignée de la fenêtre avec sa ceinture et de déclarer 'Je vais me buter !' Bruno Moynot, acteurdans le livre "Génération Père Noël" Ce monsieur Presse servira aussi de base pour l'impayable et envahissant monsieur Preskovic, son kloug et ses spotsis "d'Osijek" "des doubitchous de Sofia" dans le film. Pour inventer ces infâmes pâtisseries, Josiane Balasko s'inspire de spécialités locales goûtées lors d'un voyage dans la ville natale de son père en Yougoslavie. Bruno Moynot admet sans peine être moins médiatisé que les autres mais affirme que ce rôle lui colle à la peau, tout comme celui de Gilbert dans Les Bronzés font du ski. "Ils m'ont fait confiance, je faisais la régie des spectacles au départ, mais ce rôle de monsieur Preskovic est venu un peu naturellement. Il me fallait un rôle intermittent pour pouvoir continuer à officier en régie et régler le son et les lumières." Autre personnage haut en couleur de la pièce, Josette, dite Zézette. Cette clocharde enceinte jusqu'aux yeux est née de la fusion de deux personnages l'adolescente d'Affreux, sales et méchants d'Ettore Scola en 1976, "un film trash et désopilant", selon Marie-Anne Chazel, et une SDF réelle qui "se promenait avec son Caddie et transportait des bouteilles de verre pour toucher la consigne". La sainte-nitouche qui cache son jeu, Thérèse, est inspirée d'une des tantes de Josiane Balasko, "une bigote bon teint", relate le livre Génération Père Noël. Enfin, pour compléter le tableau, la troupe ajoute un travesti. "Facile, on n'avait qu'à sortir dans la rue et aller chez Taraire [un restaurant où l'équipe avait ses habitudes], on disait bonjour à dix dames qui se rasaient deux fois par jour", sourit Marie-Anne Chazel. Le décor est planté, les personnages couchés sur le papier, il ne reste plus qu'à secouer et ouvrir les vannes. La bande fonctionne de manière collégiale il n'y a pas de chef, même si Christian Clavier et Thierry Lhermitte font plus souvent office de scripts. "On avait une écriture collective, résume Marie-Anne Chazel. On n'avait aucune théorie et aucun esprit de compétition, chacun avait sa particularité." A Clavier, le sens de la structure et de l'organisation de la pièce. A Jugnot, les gags. Lhermitte, lui, n'a pas son pareil pour trouver des blagues et des canulars. Au départ, les rôles écrits ne sont pas attribués. Ainsi, la prude Thérèse est à deux doigts de tomber sur Marie-Anne Chazel. Mais la Gigi des Bronzés a envie de changement et s'imagine plutôt en Josette. "Je voulais un autre type de rôle et il fallait que je trouve ce personnage de débile légère", explique-t-elle. Et pour entrer dans la peau du personnage, les détails comptent, notamment les accessoires. "Il fallait que Josette ait un détail qui la rende encore plus fragile", se souvient-elle. Elle demande alors à son dentiste de lui confectionner ce dentier qui lui donne un côté équin. Je me suis sentie bien dans ce rôle à partir de ce moment-là. Marie-Anne Chazelà franceinfo C'est donc Josiane Balasko qui hérite du rôle de Thérèse. Mais elle doit déclarer forfait, embarquée dans deux autres projets sa pièce Bunny's Bar, prévue en ouverture du Père Noël est une ordure, et son adaptation au cinéma par Jean-Marie Poiré sous le titre Les hommes préfèrent les grosses. Pour ne pas risquer la surchauffe, elle cède la place. Comme Michel Blanc, elle reviendra pour participer au film, dans un rôle écrit sur mesure pour elle, celui de madame Musquin, l'acariâtre voisine coincée dans l'ascenseur. C'est finalement une de ses amies, Anémone, qui enfile la robe de Thérèse, alors qu'elle ne fait pas partie de la troupe. C'est Christian Clavier qui souffle l'idée d'embaucher Anémone, avec qui il joue au cinéma au même moment dans Je vais craquer. "On l'adorait comme comédienne, elle a une nature fabuleuse", s'enthousiasme Marie-Anne Chazel. S'il fait partie du noyau dur de la pièce, Christian Clavier rate les premières représentations, accaparé par son tournage. Lui aussi a la volonté de voler de ses propres ailes et de se démarquer de la troupe. Dans un premier temps, Katia le travesti sera donc joué par Roland Giraud, qui gravite alors autour du Splendid. Dans le livre d'Alexandre Grenier, Marie-Anne Chazel évoque les différences entre les deux acteurs. "[Roland] faisait une Katia absolument abominable, parce qu'il chausse du 48 et qu'il est carré ! On avait réussi à lui trouver une robe en taille 58 chez un fripier. Au contraire de Christian, qui était très mince, et avec ses jambes fines, faisait une Katia touchante, Roland, lui, avait des allures de déménageur qui tapine… Avec lui, il y avait un côté purement burlesque, farce, alors qu'avec Christian c'était plus tragique, plus pathétique. Pareil pour la scène de la danse avec Roland, c'était très comique, avec Christian il y avait une gêne qui naissait tout de suite. Parfois, on a senti Thierry mal à l'aise." Les deux hommes vont donc se succéder dans la peau de Katia. Mais, à l'origine, pour jouer ce travesti qui cherche désespérément de la compagnie, tout le monde ne voyait qu'une personne Gérard Jugnot. "On voulait qu'il fasse Katia, mais il ne voulait pas se raser la moustache à cette époque-là, donc ce n'était pas possible …. Mais d'imaginer un travesti avec le physique de Jugnot, ça nous explosait, et je pense que c'est un regret général", reconnaît Thierry Lhermitte dans le documentaire diffusé sur D8. En quelques semaines, entrecoupées par le tournage des Bronzés font du ski, la pièce est ciselée. Sans trop de difficultés, selon les intéressés. "On avait déjà de la bouteille, plus de métier, cela n'a pas été quelque chose de laborieux", se souvient Marie-Anne Chazel. Pourtant, devant le produit fini, la troupe doute. "Par rapport aux Bronzés, le décalage du Père Noël, je pensais que ça n'intéresserait personne, que personne ne percuterait", se rappelle Thierry Lhermitte. "On s'est appliqués à ce qu'il n'y ait pas une phrase complètement normale", concède l'interprète de Pierre. Le titre a d'ailleurs été longuement débattu. Au départ, il est encore plus provocateur Le père Noël s'est tiré une balle dans le cul. Des réticences surgissent. Toucher à la figure du père Noël reste tabou. La troupe tombe d'accord sur Le père Noël est une ordure, ce qui engendrera quelques complications au moment de l'adaptation au cinéma par Jean-Marie Poiré. Ainsi, lors du tournage, l'équipe devra changer le titre de travail en Les Bronzés fêtent Noël pour obtenir les autorisations de filmer dans Paris. Autre anecdote à la sortie du film, "un exploitant de salles à La Ciotat avait modifié l'affiche en écrivant 'pas le vrai' après Le père Noël est une ordure", raconte le producteur Yves Rousset-Rouard. Mais avant de songer à un film, encore faut-il que le succès soit au rendez-vous sur les planches. Les répétitions sont parfois compliquées face à l'incertitude sur le potentiel comique de la pièce. Pourtant, le 17 octobre 1979, pour la première, les 180 places du théâtre du Splendid sont occupées. Et les premiers rires ne se font pas attendre. "On était sciés de voir les gens rire de la première réplique jusqu'à la dernière et de choper cet humour super particulier", raconte Thierry Lhermitte. Le sujet est totalement différent des Bronzés. On faisait rire avec du sordide, on a bien fait d'aller jusqu'au bout. Bruno Moynot, comédienà franceinfo La pièce est même victime de son succès. Le Splendid devient trop étroit pour le public qui se masse tous les soirs. La troupe déménage donc à partir de janvier 1980 pour une salle plus grande, le théâtre de la Gaîté-Montparnasse. Ils y jouent pendant un an et partent en tournée dans toute la France. Cette année-là, Yves Rousset-Rouard organise même pour l'occasion la première captation d'une pièce de théâtre. C'est également lui qui incite à adapter celle-ci au cinéma trois ans plus tard. L'idée lui vient alors qu'il prépare la Coupe de l'America avec le bateau France III en Floride, au début des années 1980. Le producteur, qui a aussi lancé sa société productrice de VHS Régie Cassette Vidéo, a emmené dans ses cartons certains films de son catalogue, dont cette captation. "Tous les soirs, l'équipage de France III regarde la pièce. C'est là que je prends conscience de son potentiel", raconte-t-il à franceinfo. Si le long métrage rassemble 1,6 million de spectateurs dans les salles, il n'acquiert son statut de film culte que grâce à la cassette VHS et au gré des rediffusions sur le petit écran. Quarante ans plus tard, les amis du Splendid reçoivent encore de nombreuses demandes pour des adaptations de la pièce par des amateurs ou des troupes plus confirmées. "Ça signifie que le texte est vivant", se réjouit Marie-Anne Chazel. Elle, comme ses camarades, qui n'ont pas tous pu répondre à franceinfo en raison de leur emploi du temps, ne se lasse pas que le sujet revienne sur la table ou qu'on leur ressasse les répliques mythiques. "Ça ne m'embête plus, on a vécu un truc de dingue. Avoir des gens de 13, 14 ans qui vous en parlent, ça fait plaisir. On est dans une époque un peu 'Kleenex' où on passe vite d'une chose à l'autre, on est devenus des dinosaures. Ça a un côté réconfortant. Ce n'est pas possible de ne pas être reconnaissant." Lesmeilleures offres pour LE PÈRE NOEL EST UNE ORDURE, J.M POIRE, Repro affiche cinéma (60X80cm), HQ sont sur eBay Comparez les prix et les spécificités des produits neufs et d'occasion Pleins d'articles en livraison gratuite!

Culture Anne Bourguignon, dite Anémone, est décédée des suites d'une longue maladie. Elle avait remporté le césar de la meilleure actrice en 1988. Un grand nom du cinéma français s'en est allé. Anémone, César de la meilleure actrice en 1988 pour Le Grand Chemin, est décédée mardi à 68 ans d' une longue maladie », a déclaré son agente, Élisabeth Tanner. Inoubliable dans Le Père Noël est une ordure, où elle incarnait Thérèse, l'acolyte de l'acteur Thierry Lhermitte à la permanence de SOS Amitié, un rôle, au théâtre en 1979 puis au cinéma en 1982 dans l'adaptation réalisée par Jean-Marie Poiré, qui en fait une actrice très populaire dans les années 1980. Issue d'un milieu bourgeois, Anémone avait toujours voulu être actrice, confiait-elle au Monde en 2017. Je prenais des cours de danse à la Schola Cantorum, à Paris, j'ai repéré un cours de théâtre juste à côté, et puis voilà. »En 1966, elle joue dans le film Anémone de Philippe Garrel, dont elle tirera son nom de scène. Elle tourne dans plusieurs longs-métrages Un éléphant, ça trompe énormément, de Yves Robert, ou Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine de Coluche, tout en jouant au café-théâtre avec la troupe du Splendid. C'est fin, très fin, ça se mange sans faim. » Oh une serpillière, c'est formidable Thérèse, je suis ravi... Non Pierre, c'est un gilet » ces répliques du Père Noël est une ordure sont devenues cultes, comme son personnage. Anémone ne gardera toutefois pas que des bons souvenirs de cette époque et disait s'être fâchée avec la troupe du Splendid pour des histoires d' filmographie denseÀ l'affiche de nombreuses comédies comme Viens chez moi, j'habite chez une copine 1982, elle incarne aussi des rôles plus sensibles comme le personnage de Marcelle dans Le Grand Chemin 1987, qui lui valut un césar l'année LIRE AUSSIAnémone prend sa retraite J'en ai marre, je n'aime plus ce monde »Ces dernières années, elle avait été à l'affiche de Jacky au royaume des filles 2014, Rosalie Blum 2016 et La Monnaie de leur pièce 2018, son dernier film. Elle se produisait aussi régulièrement sur les planches jusqu'à sa dernière pièce en 2011, Grossesse nerveuse, une comédie dans laquelle elle incarnait une grande bourgeoise aussi inattendue que tristesse du cinéma françaisSur Franceinfo, la réalisatrice Tonie Marshall s'est dite profondément triste » en apprenant la mort d'Anémone. En plus d'être une actrice qui m'a beaucoup inspirée, c'était ma meilleure amie [...] Nous nous sommes connues quand on avait 16 ans. Ça a été ma meilleure amie de jeunesse », a-t-elle déclaré, rendant hommage à une femme insoumise, audacieuse, irrévérencieuse ». De son côté, le réalisateur Jean-Michel Ribes a salué une actrice qui avait ce courage d'être soi ». Sur Twitter, Christian Clavier, compagnon de scène d'Anémone dans Le Père Noël est une ordure notamment, a exprimé, lui, sa très grande tristesse ».Très grande tristesse pour la disparition si prématurée de Anémone, souvenirs ensemble de moments de jeux et des fous rires exceptionnels, ainsi qu’avec toute la troupe— Christian Clavier Ch_Clavier 30 avril 2019 Militante engagéeComme le rappelle Franceinfo, Anémone était une militante engagée, membre d'Attac depuis la création de l'organisation en 1998. En 1995, elle avait également été candidate aux élections municipales dans le 20e arrondissement de Paris sur la liste Paris Écologie Solidarité LIRE AUSSILe père Noël est une ordure l'éternelle jeunesse d'un classiqueMalade depuis quelques années, elle avait pris du recul et n'avait aucun engagement à venir, ni au cinéma ni au théâtre. Dans un entretien accordé au Parisien en décembre 2017, la comédienne avait annoncé qu'elle mettait un terme définitif à sa carrière, critiquant les nombreux changements dans le milieu du cinéma. J'avais décidé d'être artiste, pas vendeuse de films ni de pièces de théâtre [...] Le fric s'est emparé de tout, partout », avait-elle notamment dénoncé. De son vrai nom Anne Bourguignon, elle était la fille du psychiatre André Bourguignon et de Claire Justin-Besançon. Elle était mère de deux enfants. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Décès d'Anémone, l'inoubliable Thérèse du Père Noël est une ordure » 49 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

Lepère Noël est une ordure regorge de citations devenues cultes. à la sortie du film, "un exploitant de salles à La Ciotat avait modifié l'affiche en écrivant '(pas le vrai) ' après Le Par Laura B. Publié le 19 juillet 2021 à 18h38 La mythique pièce "Le Père-Noël est une Ordure" est de nouveau jouée au théâtre. Elle est à l'affiche de la Comédie Montorgueil à partir du 3 juillet 2021, et c'est tant mieux. Ahh, qui ne connaît pas Félix, Zézette, Thérèse et toute la galerie de personnages du "Père-Noël est une Ordure" ? Ils sont de retour sur scène pour notre plus grand bonheur. La Comédie Montorgueil programme, tous les samedis et dimanches, à partir du 3 juillet 2021, la pièce "Le Père-Noël est une Ordure". C'est cadeau. Film culte réalisé par Jean-Marie Poiré en 1982 et, depuis, multi-rediffusé à la télé notamment en période de Noël, "Le Père-Noël est une Ordure" est, d'abord, une pièce de théâtre. Tout le monde ne le sait pas, mais le film est une adaptation de cette pièce écrite et jouée par la troupe du Splendid Josiane Balasko, Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Michel Blanc, Anémone, Martin Lamotte, Marie-Anne Chazel, Gérard Jugnot.... En 2021, "Le Père-Noël est une Ordure" renait de ses cendres grâce à la compagnie Saynète et Sans Bavure qui a choisi de livrer sur scène sa version de la pièce cultissime. Et, bonne nouvelle pour les fans du "Père-Noël est une Ordure", en 2021 le téléphone de SOS Détresse Amitié sonne toujours, Félix est toujours un ivrogne avec un flingue, Zézette est toujours enceinte jusqu'aux dents et l'obsédé du téléphone veut toujours "enculer Thérèse". À lire aussiQue faire ce week-end à Paris avec les enfants, les 27 et 28 août 2022Que faire cette semaine à Paris du 29 août au 4 septembre 2022 La troupe Saynète et Sans Bavure a pu donner quelques représentations de son "Père-Noël est une Ordure" début 2020 au Théo Théâtre. Des représentations stoppées par la pandémie. Un bon moment en perspective que ce "Père-Noël est une Ordure" à la Comédie Montorgueil. Même si ce n'est pas Noël, on ne va pas bouder notre plaisir.
Lepère noel est une ordure (titre de film) Fermé . Nik007 - 19 juil. 2002 à 14:21 ahhh trop marant le pere noel c uneordure - 8 déc. 2007 à 21:54. j'ai entendu dire que le site père de gros problème avec la justice et j'aimerais justement passer une commande là-bas qui s'élève quand même à 650 euros!!! Si quelqu'un aurai 2,3 renseignements sur le sujet, merci de me
Un break remonte une route, en pleine cambrousse canadienne. Pauline conduit ses deux filles dans leur nouvelle maison. Ainsi commence Ghostland, le film de Pascal Laugier qui sort ce mercredi. Une entame tout ce qu’il y a de plus banale sauf que c’est Mylène Farmer qui se trouve au volant. La surprise de voir la star sur grand écran s’estompe assez rapidement. Son jeu, en retenue, apporte une salvatrice douceur dans un thriller horrifique qui ne lésine ni sur la brutalité, ni sur les scènes anxiogènes. Au sentiment d’incongruité, vite balayé, succède une évidence l’artiste semble parfaitement à sa place ici, son visage et sa silhouette si familiers s’affirmant comment éminemment cinégéniques. Que Mylène Farmer se retrouve au générique d’un film n’a d’ailleurs rien d’insolite pour peu que l’on connaisse son parcours. Pour le retracer, il faut commencer par un flash-back et rembobiner jusqu’à 1978. Mylène Gautier a 17 ans, pas encore de nom de scène, et espère devenir monitrice d’équitation. Une sérieuse chute à cheval, avec fracture de la clavicule et traumatisme crânien, la contraint à renoncer à ce rêve. Elle doit trouver une autre destinée. Ce sera la Cours Florent avec Anne Roumanoff et Vincent LindonQuelques jours après son entrée en terminale, elle abandonne le lycée, quitte Ville-d’Avray Hauts-de-Seine pour Paris, et s’inscrit au réputé Cours Florent. Dans cette prestigieuse école de théâtre, elle croise Thierry Mugler, Vincent Lindon – qui est toujours son ami aujourd’hui – ou Anne Roumanoff… Des années plus tard, l’humoriste racontera le souvenir qu’elle a conservé de la jeune Mylène Elle était extrêmement timide. Elle s’attachait les cheveux avec de la laine. Je me souviens d’une scène de Tchekhov où elle était assise à califourchon et elle secouait un petit soldat dans un verre d’eau. Elle parlait à mi-voix. C’était très particulier ! Intimiste ! Si on m’avait dit que cette fille-là serait quelques années plus tard à Bercy, j’aurais halluciné. » Isabelle Nanty donnera un autre son de cloche au micro d'Europe 1 C’était une super actrice, elle était toute "mimi", et tout le monde était amoureux d’elle. … C’est curieux parce qu’elle qui est comme ça, très mystérieuse, qui n’apparaît pas souvent, qui ne se livre pas, n’est pas égocentrique du tout, elle est quelqu’un de très ouvert, curieuse des autres. »La petite histoire, surprenante, raconte qu’au cours de sa formation, ladite Mylène a joué dans une représentation du Père Noël est une ordure mise en scène par Mugler. Son rôle ? Celui de Zézette. Mais pour elle, ces cours de théâtre n’ont pas toujours été une partie de rigolade Je ressentais déjà cette envie d’être en pleine lumière et de ne pas m’y exposer en même temps. Jouer me procurait du plaisir et un vrai déplaisir. Étrange. Je n’ai pas insisté », déclarera-t-elle à Libération en novembre pseudonyme en hommage à une actrice américaineElle a 22 ans, quand, fin 1982, elle se présente à une audition. Cette fois-ci, il n’est pas question d’apparaître dans une nouvelle publicité elle en a plusieurs à son CV, d’un spot pour la lessive Le Chat à un autre pour des ciseaux Fiskars ou le Loto, mais d’interpréter… une chanson. En l’occurrence, Maman à tort, écrite par Jérôme Dahan et Laurent Boutonnat qui cherchent la perle rare, capable de conjuguer son brin de voix à un air mutin pour chanter ce morceau aux accents de comptines. Mylène Gautier fait sensation. Son avenir s’écrira désormais dans des microsillons. Il lui faut un pseudonyme elle opte pour Farmer, en hommage à Frances Farmer, actrice américaine dont la vie a été broyée par des internements en hôpital psychiatrique. Une manière de se rattacher au septième art pour celle qui, plus jeune, se répétait Si je ne fais pas de cinéma, j’en mourrai », comme elle le confiera à Studio Magazine en 1994. C’est aussi un moyen pour elle de se constituer un personnage, son personnage. Car sa carrière se bâtira autant sur ses chansons que sur l’ clips comme des courts-métragesLes années 1980 ont vu l’émergence des vidéoclips. Michael Jackson est entré dans l’histoire avec celui de Thriller, signé John Landis. Mylène Farmer et Laurent Boutonnat veulent marquer les esprits et y parviennent avec des clips faisant figure de véritables courts-métrages. Il y aura d’abord celui de Plus grandir, d’une durée de 7 minutes 30, tourné en cinq jours pour francs de l’époque soit euros au format cinémascope avec un générique au début et à la fin, comme le rappelle Benoît Cachin dans son livre Mylène Farmer au fil des mots. Le coup d’éclat sera le clip de Libertine, également réalisé par Laurent Boutonnat, sous influence Barry Lyndon. Onze minutes en costumes dans la France du XVIIIe siècle. Le clip aura même droit à une projection presse dans un cinéma de Champs-Elysées. Les médias sont impressionnés, la légende Mylène Farmer prend son envol. Rebelote deux ans plus tard, celui de Pourvu qu’elles soient douces, suite directe de Libertine, devient le clip le plus cher de l’histoire musicale hexagonale il a coûté 3 millions de francs, soit euros avec une centaine de figurants et 17 minutes au compteur. Cette fois-ci, l’avant-première sur la plus belle avenue du monde » n’est plus réservée qu’aux journalistes, mais ouverte au la caméra de Luc Besson et Abel FerraraDes réalisateurs de renom ne tarderont pas à être approchés pour faire passer Mylène Farmer devant leur caméra, le temps d’une chanson. Parmi les plus connus, citons Luc Besson Que mon cœur lâche, 1992, Abel Ferrara California, 1996 ou Ching Siu-Tung L’Ame-Stram-Gram, 1999. À chaque fois, qu’elle incarne un ange malicieux, une prostituée sur Hollywood Boulevard ou un fantôme secourant sa sœur jumelle à quelques encablures de la Muraille de Chine, elle joue la comédie. Elle n’est plus la chanteuse, mais l’actrice, alors que le public n’en a pas forcément conscience. Même celui qui va l’applaudir sur scène lors de ses tournées en 1989, 1996, 1999, 2006, 2009 ou 2013… de grosses machineries aux mises en scènes ambitieuses et au cours desquelles l’artiste semble se plaire à titiller le flou entre le jeu et la spontanéité, avec des larmes qui perlent toujours au bon moment et des bouffées intimistes dans ces barnums voués au spectaculaire. Du cinéma, il y en a aussi dans ses chansons. Greta, l’un des morceaux figurant sur Cendres de lune, son premier album, est un hommage à Garbo, actrice star des années 1920 et 1930 Greta rit, et moi je rougis. Greta tremble, la mort lui ressemble. Greta meurt, j’entends dieu qui pleure. » écrit par Laurent Boutonnat. Psychiatric, qui apparaît sur L’autre…, opus sorti en 1991, sample une réplique de John Hurt dans Elephant Man I am a human being, I am not an animal ». Idem sur Beyond My Control, des mots empruntés à John Malkovitch dans Les liaisons dangereuses de Stephen Frears. Effets secondaires, titre méconnu de 1999, évoque quant à lui les méfaits de Krueger », allusion au Freddy bien connus des fans de la saga horrifique des Griffes de la nuit ». Giorgino », bide sur grand écranEt puis, il y a le cinéma tout court. En 1990, elle décline la proposition de Nicole Garcia qui lui offre un rôle dans Un week-end sur deux car elle ne peut concilier le tournage avec sa tournée. Il faut attendre 1994 pour que Mylène Farmer se retrouve à l’affiche de Giorgino, de son pygmalion Laurent Boutonnat. Un long très long métrage de trois heures dont l’action est située en 1918 et dans lequel il est question d’orphelins disparus, de loups et d’une femme Mylène au bord de la folie. Il me semble que je n’ai pas le droit à l’erreur, et peut-être moi moins qu’une autre. Il y a là quelque chose de très violent. Et puis il y a aussi cette peur de ne pas être à sa place. C’est bien beau d’avoir dit "Je veux, je veux…", mais maintenant que je l’ai fait… », s’angoisse-t-elle dans les pages de Studio Magazine avant la sortie du film. Elle se sait attendue au tournant et la suite des événements lui donnera raison une majorité de journalistes éreintent Giorgino qui sera un flop en salle moins de entrées. Pour Mylène Farmer, c’est un échec cinglant, le premier qu’elle ait véritablement rencontré jusque-là dans sa carrière. Si bien qu’elle ressentira le besoin de s’envoler pour Los Angeles, de faire virer temporairement sa chevelure du roux au blond et de prendre du recul. Elle reviendra à la chanson en 1995 avec l’album Anamorphosée. Ce terme définit une image modifiée par un miroir courbe mais suggère aussi le mot métamorphosée ». Tu n’aurais pas un petit rôle de folle pour moi ? »Il lui faudra une dizaine d’années pour renouer avec le cinéma. Et encore, avec une exposition mesurée puisque, en 2006, elle se contente de donner sa voix à Sélénie dans Arthur et les Minimoys, la saga animée de Luc Besson. Dans le même temps, la rumeur l’annonce dans le rôle de Tess, personnage de L’ombre des autres, une adaptation du roman du même nom de Nathalie Reims dont Claude Berri a signé le scénario. Un projet sans cesse repoussé et dont la mort, en 2009, de Claude Berri, sonne définitivement le glas. Fin 2015, Mylène Farmer demande à Pascal Laugier, réalisateur de Martyrs, de réaliser le clip de son single City of Love, extrait de l’album Interstellaires sorti quelques mois plus tôt. Le feeling passe parfaitement. Si bien que, comme l’a révélé Gala, début 2016, la chanteuse envoie un SMS au cinéaste Tu n’aurais pas un petit rôle de folle pour moi ? » C’est ainsi que l’on retrouve la star au volant d’un break sur une petite route canadienne. Je suis heureux et plutôt fier de filmer un visage qui n’a pas été exposé sur grand écran depuis plus de vingt ans, s’enorgueillit l’auteur de Ghostland dans les colonnes de Mad Movies. C’est une tentation irrésistible pour un metteur en scène. »
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